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Cosmétiques
Il y a de la paraffine dans ma crème de jour, des tensioactifs dans mon shampoing, des phtalates dans mon parfum. Et dire que je me tartine tout ça sur la peau chaque matin ! Nous sommes de plus en plus nombreux à refuser de faire subir n'importe quoi à notre épiderme. Se faire belle ou beau, oui, mais pas au mépris de notre santé ni de la planète.
Voilà, le doute est semé dans le grand public. Il aura suffi de quelques campagnes de Greenpeace (« Parfums de scandale », Vigitox), et d’une émission dans Envoyé Spécial sur France 2 en mars 2005 (jetant l’opprobre sur les parabens, des conservateurs accusés d’être à l’origine de cancers du sein). Depuis, d’autres molécules figurant couramment dans les cosmétiques sont au banc des accusés : formaldéhydes (classés cancérogènes), PEG et PPG (émulsifiants issus d’un gaz toxique), entre autres.
Mais il y a deux bonnes nouvelles. D’abord, la réforme européenne Reach devrait faire un peu le ménage dans tout ça. Ensuite, ces secousses médiatiques ont relancé la mode de la cosmétique bio. Des marques pionnières trouvent une nouvelle jeunesse (Weleda, Cattier). Beaucoup d’entreprises récentes font une belle percée et les gros du secteur s’y mettent aussi (L’Oréal achète Sanoflore, Yves Saint-Laurent lance une ligne avec Stella Mac Cartney, Nuxe a une gamme labellisée).
Et nous dans tout ça, on redécouvre le plaisir des gestes ancestraux de beauté. Une huile végétale pour nourrir la peau, des colorations pour les cheveux à base de plantes… Il souffle comme un vent de simplicité qui nous engage à ne pas surconsommer, et à ne plus consommer n’importe quoi. Allez savoir : cela pourrait bien nous rendre de plus en plus beaux et belles !
-> Lire le truc vert
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