Produit-fétiche des consommateurs, la crevette a le vent en poupe dans les pays occidentaux : en 2001, elle a remplacé le thon comme produit de la mer préféré par les consommateurs américains et la consommation de ces crevettes a augmenté de 300% dans les dix dernières années aux Etats-Unis, en Europe de l’Ouest et au Japon. En valeur, elle est désormais le premier produit de la mer échangé sur le marché international devant le thon et le saumon. Mais ce petit crustacé est aussi, hélas, emblématique des dégâts de la pêche industrielle et de la mondialisation de l’alimentation, au point que certaines ONG environnementales placent désormais la réduction drastique de notre consommation de crevettes en tête d’une courte liste d’actions à mener pour changer l’impact de nos modes de vie sur la planète !
En quelques décennies, les sodas sont devenus emblématiques de notre alimentation moderne, mondialisée et uniformisée : ces boissons généralement gazeuses et très sucrées (les plus populaires peuvent aller jusqu'à plus de vingt morceaux de sucre par bouteille, soit une douzaine environ pour une simple canette) sont composées d’eau, de sucre ou d’édulcorant, de différents extraits végétaux dans le meilleur des cas, et d'arômes ou d'additifs de synthèse plus généralement. Leur consommation a le vent en poupe dans toutes les catégories de populations, de sorte que notre consommation de sodas est passée d’un peu plus de 8 litres en 1950 à 38 litres en 1995. Résultat : les sodas sont aussi montrés du doigt dans l’épidémie de surpoids et d'obésité qui sévit dans nos pays, notamment chez les jeunes qui consomment deux fois plus de boissons sucrées que le reste de la population. Et leur impact social et environnemental, moins connu que leur impact sur la santé, n’est pas beaucoup plus reluisant…
Naturalité et santé : voici les deux arguments en béton qui expliquent la popularité actuelle des jus de fruits… Après une forte croissance des années 70 à 90, le marché est aujourd’hui mature et se stabilise : le Français consomme un peu plus de 22 litres par an, essentiellement au petit déjeuner. Un succès réactivé par l’arrivée récente des smoothies, ces jus de fruits fraîchement pressés ou mixés qui font un tabac auprès des cadres urbains stressés, en quête de leur dose quotidienne de vitamines et de fruits, au bureau ou après le sport. Mais notre soif de jus de fruits a des impacts sociaux et environnementaux insoupçonnés - des conditions de travail dans les vergers géants des pays du Sud au climat changeant de notre planète.
De l’eau, des céréales et des levures : par ses ingrédients, la bière serait comme du « pain liquide », diraient certains, ce qui en fait un produit de grande consommation mais aussi, au moins en apparence, un produit plutôt naturel. Pourtant, ce breuvage, dont l’existence remonte à l’Antiquité, est moins écologique qu’il n’y paraît : cultures intensives de céréales, processus industriels de production peu économes, en eau notamment, multiplication des emballages, ajout d’additifs et de colorants, réfrigération et transport des produits à marque internationale aux quatre coins du monde…
Considéré en France comme un simple accompagnement, souvent dissimulé sous un filet de poisson, le riz est d’une banalité trompeuse. Cette céréale, cultivée entre le 45ème parallèle Nord et le 35ème Sud, conditionne en réalité la vie de nombreux agriculteurs à travers le monde et grignote les forêts comme les nappes phréatiques. Parallèlement, le riz issu de l’agriculture biologique et du commerce équitable est aujourd’hui présent dans de nombreux commerces. Mais quel riz choisir ? Complet ou blanc ? Contient-il des OGM ? Et comment le cuire ? Suivez le guide.
On dénombre douze céréales différentes : blé, seigle, avoine, orge, épeautre, millet, riz, sarrasin, maïs, amarante, quinoa et riz sauvage. Mais les plats composés de céréales, eux, ne peuvent être tous recensés. Certains intègrent des graines à peine transformées, comme le muesli ou le maïs en salade, et d’autres, tels le pain, la pizza ou la bière se composent de céréales écrasées ou fermentées. Ces végétaux se cachent aussi dans des sauces et autres plats préparés, où ils sont plus difficiles à détecter. Indirectement, l’homme consomme aussi de grandes quantités de céréales à travers les produits issus de l’élevage. Ces divers débouchés souffrent tous de l’augmentation des prix des céréales, liée au coût croissant du pétrole et à la concurrence que représentent les agrocarburants. Cette situation révèle les faiblesses de l’agriculture intensive. Heureusement, d’autres alternatives existent, plus durables du point de vue de l’environnement et de l’homme.
Emblème de la culture américaine et de son déferlement sur le monde, le chewing-gum est en réalité une gomme à mâcher dont les origines sont aussi anciennes que l’humanité, puisque certains hommes préhistoriques, puis les Grecs anciens et les Mayas après eux, mastiquaient des gommes végétales, sans doute pour se muscler les mâchoires. Mais le produit tel que nous le connaissons aujourd’hui, remonte à la fin du 19ième siècle, lorsqu’un Américain mélangea le latex issu du sapotillier, que mâchaient les Mayas, avec de la réglisse pour fabriquer et commercialiser les premiers chewing-gums. Officiellement reconnu comme un aliment en 1939 aux Etats-Unis, le chewing-gum fut popularisé en France lors de la libération en 1944 (l’armée américaine en distribuaient à ses troupes car il est censé aider à se concentrer et à lutter contre le stress). Puis l’industrialisation est passée par là : ses composants n'ont plus grand-chose de naturel et il est devenu de surcroît emblématique de notre tendance à nous débarrasser de nos déchets sans se soucier le moins du monde de l’environnement, décorant d’une multitude de taches blanches peu esthétiques les rues et les plus beaux sites urbains… Comment faire dans ce cas pour mâcher intelligent et responsable ?
Les besoins individuels en eau potable sont estimés entre 1 et 2 litres par jour pour un adulte : l’eau, qu’il s’agisse d’eau « du robinet » ou d’eau en bouteille, hydrate l'organisme et apporte une ration importante de minéraux – calcium, magnésium et potassium - indispensables à la santé. Perçues comme plus sûres et de meilleure qualité, les eaux en bouteille sont de plus en plus populaires : leur consommation a doublé, dans le monde, entre 1997 et 2005 (la France est le septième pays le plus consommateur, tandis que les Etats-Unis, le Mexique et la Chine forment le trio de tête) . Dans les pays industrialisés, les consommateurs disent être en quête de praticité, de goût et de sécurité alimentaire tandis que dans les pays en développement, ils cherchent à se protéger contre les maladies hydriques liée à l’eau courante dont la qualité laisse encore souvent à désirer. Même dans les pays ayant accès à une eau potable sûre, les consommateurs préfèrent parfois dépenser en moyenne 300 fois et parfois jusqu’à 1000 fois plus pour boire de l’eau en bouteille . Tout cela, pour un impact environnemental à vous couper la soif et un prix qui est aussi payé par plus d’un milliard d’individus dans le monde n’ayant toujours pas accès à l’eau potable, selon les ONG qui soutiennent que le pompage excessif des sources pour produire de l’eau en bouteille menace les nappes phréatiques et l’équilibre des écosystèmes…
Autrefois consommés de façon exceptionnelle, à l’occasion de fêtes ou donnés à des malades, les bonbons sont depuis devenus un produit de consommation courante, facile à produire industriellement, rendus très accessibles par la diffusion aux caisses des supermarchés (qui représentent environ un quart des ventes dans les Centres Leclerc) ou en boulangeries, et faciles à consommer hors domicile du fait de la multiplication des portions et emballages individuels… C’est ce qui explique que les bonbons soient beaucoup montrés du doigt, avec les sodas et autres snacks pour enfants, dans l’épidémie de surpoids et d'obésité qui sévit dans nos pays, notamment chez les enfants puisque la volonté de « faire plaisir aux enfants » est la raison d’achat de 4 bonbons sur 10.
Ils étaient censés être « nos amis pour la vie ». Les rayons des supermarchés leur ont fait une place d’honneur, de plus en plus importante ces dernières décennies. Pourtant, l’amitié entre eux et nous n’est pas sans faille. Aujourd’hui, il faut se rendre à l’évidence : il y a quelque chose qui cloche. Les produits laitiers ont beau avoir cultivé une image blanche et pure, ils ne sont pas des aliments parfaits et il est plus que temps de s’interroger sur notre surconsommation de lait. Parce que l’élevage industriel mène la vie dure aux vaches. Parce qu’il est aussi désastreux pour l’environnement. Et puis l’idée que le lait est l’aliment-santé par excellence est de plus en plus malmenée. Alors si on trouvait un moyen de se rabibocher, les produits laitiers et nous ? Voilà quelques pistes pour une réconciliation.
Prévus pour avoir une durée de vie de plusieurs décennies, les CD et DVD ornent nos bibliothèques, tiroirs et greniers. Devenant obsolètes, rayés ou juste oubliés, la majorité de nos CD et DVD prennent la poussière ou pire… finissent à la poubelle. Constitués de matériaux nobles, il existe depuis quelques années seulement des filiales de recyclage et de valorisation qui permettent d’éviter que nos disques optiques soient incinérés. Quand on sait que 200 millions de CD et DVD se vendent chaque année en France, on comprend tout l’enjeu qui réside dans la fin de vie de ces objets. Par ailleurs, malgré la chute des ventes de CD, de nombreux artistes s’engagent et méritent d’être soutenus dans leurs actions.
Pratique ou fantaisiste, traditionnelle ou futuriste, confortable ou inconfortable, discrète ou voyante, la chaussure est avant tout un objet de séduction, de convoitise, de sensualité, d’élégance, d’érotisme, voire de fétichisme. Signe extérieur de féminité pour les unes, de confort pour les autres, la chaussure doit concilier beaucoup d’exigences. Accessoire vestimentaire essentiel, il en existe de toutes sortes, de tous les goûts, … Mais quoi de plus symbolique qu’une chaussure pour alléger son empreinte écologique ?
Au cours de sa fabrication, chaque modèle concentre des dizaines de composants chimiques et de matériaux polluants. De nombreux créateurs s’intéressent pourtant à des modes de production « eco-friendly » et utilisent des matériaux nobles, naturels, solides et beaux : latex végétal, corde, toiles de coton biologique, talon en bois, … les trouvailles ne manquent pas.
Sans nous en rendre compte, il ne se passe pas une journée sans que nous ne manipulions du papier, sous une forme ou une autre, à la maison ou au travail : livres et magazines, filtres à café ou à thé, papier d’impression et enveloppes, mouchoirs en papier, serviettes en papier, papier hygiénique, papier peint, papier cadeau, etc. Sans parler du carton et des innombrables emballages ! Pour satisfaire tous ces besoins en papier, plus ou moins indispensables, des millions d'hectares de forêts sont abattus chaque année. Or, on sait bien que la majorité des forêts ne sont pas gérées durablement, sans oublier la destruction irréversible de nombreux écosystèmes. Au niveau mondial, 42% du bois exploité commercialement sert à fabriquer du papier et 17 % du bois utilisé provient de forêts anciennes ! Heureusement, il nous est possible de repenser certains achats en privilégiant toutes les alternatives possibles à base de papier recyclé ou certifié pour réduire au maximum notre participation à la déforestation …
Ca fouette, ça cocotte, ça chatouille les narines, ça empoisonne, ça cogne ou ça prend à la gorge. Les odeurs corporelles sont rarement assimilées à de printanières odeurs florales. Voilà pourquoi dans la gamme des cosmétiques et produits du corps, s’il en est un dont il est difficile de se passer, c’est bien le déodorant. Parce que l’effluve corporel brut de fonderie, garanti naturel à 100%, aux notes acides, musquées, âpres et odorantes, il faut aimer. L’Homme étant un animal social, il prend soin de lui pour plaire et/ou ne pas trop déplaire à autrui. Voilà pourquoi depuis toujours, les humains cherchent à camoufler l’acidité de leurs dessous de bras ou à éviter le surplus de transpiration qui se charge de redessiner les chemisiers noirs. Depuis quelques années, les alternatives aux déos classiques existent. Et de fait, on peut s'en asperger sans risquer d'empester l'environnement.
On en connaît qui dorment avec une goutte de parfum en guise de chemise de nuit, d’autres qui ne peuvent mettre le nez dehors sans un pschitt de leur fragrance préférée. Les rayons des parfumeries, avec leurs 400 nouveautés par an, nous donneraient presque le tournis. Le marché est gigantesque et se porte comme un charme : l’industrie française des parfums et cosmétiques représentait plus de 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2006. C’était alors le 4ème des grands secteurs exportateurs de l’Hexagone (après l’aéronautique, l’automobile et les boissons - hors armement). Cette réussite commerciale éclatante ne serait rien sans la révolution chimique qui a débuté au 18ème siècle, pour vraiment faire basculer le secteur dans les années 60. Depuis, les flacons produits à grande échelle sont remplis de molécules artificielles. A l’heure, où l’on s’interroge de plus en plus sur les conséquences éventuelles des ingrédients chimiques sur l’environnement et la santé, les parfums n’échappent pas à la question. Alors, inoffensif le pschitt quotidien de sent-bon ?
« Dis-moi comment tu t'éclaires, je te dirai à quel point tu protèges la planète! » Pas besoin d'être une lumière pour savoir que nos luminaires ont un impact sur l'environnement. Environ 15% de notre facture d'électricité -hors cuisson, eau chaude et chauffage- provient de l'éclairage. Ampoules à filament ou fluocompactes, lampes de chevet ou d'ambiance, spots halogène ou diodes, ..., toutes les sources lumineuses ne sont pas égales devant la planète et certaines sont moins éblouissantes que d'autres.
Boisson santé par excellence, le thé est aujourd’hui très largement reconnu pour ses vertus : action digestive, perte de poids, prévention des maladies cardio vasculaires, prévention des cancers. Le thé, après l’eau bien sûr, est la boisson la plus consommée dans le monde. Il s’en boit 25.000 tasses par seconde ! La légende veut que des feuilles d’un théier soient tombées dans la tasse d’eau chaude que buvait un empereur Chinois qui s’en délecta et adopta cette nouvelle boisson si délicatement parfumée. Aujourd’hui, pour répondre à une demande toujours croissante, les plantations de thé ou jardins sont souvent en monoculture et s’étendent sur des milliers d’hectares. Heureusement, des petits producteurs s’organisent en coopératives de commerce équitable et découvrent les avantages de la culture biologique. Pour éviter de boire une tasse de thé qui pourrait se révéler être une infusion de pesticides, vous pouvez désormais trouver des alternatives … et vous laissez ensuite transpor-thé !
Certains le consomment avec modération, d'autres avec adoration : « Je le bois lorsque je suis joyeuse et lorsque je suis triste. Parfois, je le prends quand je suis seule. Je le considère obligatoire lorsque j'ai de la compagnie. Je joue avec quand je n'ai pas d'appétit, et j'en bois lorsque j'ai faim. Sinon je n'y touche jamais, à moins que je n'aie soif. » C'est ainsi que madame Bollinger, l’une des grandes dames du champagne, répondait à un journaliste du London Daily Mail qui l'interrogeait sur sa consommation de petites bulles. Mais avant de le déguster, il faut produire le champagne et la viticulture a longtemps fait partie des cultures polluantes. Pourtant, après des décennies de mauvaises pratiques, le terroir de champagne reconquiert ses lettres de noblesse. La bulle pétille désormais de bonnes intentions environnementales.
Les chercheurs de l’industrie cosmétique ont depuis fait des miracles. Les palettes de maquillage d’aujourd’hui reprennent toutes les nuances de la création et il existe plus de couleurs différentes de rouge à lèvres que n’ont jamais osé en rêver les reines égyptiennes. Le hic, c’est que les produits de maquillage sont des cosmétiques comme les autres. Ils ont emprunté les mêmes travers que la cosmétique conventionnelle. Et ils ont en prime leurs défauts à eux. Mais ouf ! Une poignée de marques bio se décarcassent pour proposer aux coquettes des couleurs aussi saines que jolies, pour leur beaux yeux sensibles.
C’est un des paradoxes du monde moderne : les médicaments que nous consommons pour nous soigner ont l’effet inverse sur la planète. Ils la rendent malade et ils risquent de nous rendre malades à notre tour. Des résidus de centaines de produits pharmaceutiques - l’œstrogène, en particulier, mais aussi les anticancéreux, les antibiotiques et même l’aspirine - se retrouvent en abondance dans l’eau des rivières et dans les sols. L’eau potable que nous utilisons pour préparer les repas ou faire le café du petit déjeuner contient elle-même d’importants résidus médicamenteux. Les stations d’épuration n’arrivent pas à détruire toutes les molécules. Leurs boues se retrouvent également dans les champs où elles sont épandues et utilisées comme engrais, sans que l’on connaisse leur effet à long terme sur l’écologie.
Jusqu’à récemment, rares étaient ceux qui se souciaient de l’impact des médicaments et de leurs résidus que nous rejetons dans la nature. Depuis peu, une prise de conscience commence à émerger, notamment, grâce à l’énorme étude de l’Académie de pharmacie, publiée en septembre 2008, intitulée « Médicaments et Environnement ». Si nous ne faisons rien, la pollution de notre environnement par les produits pharmaceutiques pourrait bien devenir la prochaine crise écologique menaçant directement notre santé. Voici donc quelques règles à garder en tête pour prendre soin de la Terre en prenant soin de nous-mêmes par la même occasion.
On connaît de mieux en mieux les impacts des aliments, qu’il s’agisse de leur participation au changement climatique, engendrée par leur culture, leur transport, leur transformation ou même leur conditionnement, ou de leurs effets sur notre santé, avec l’épidémie globale d’obésité… Et si l’on a souvent tendance à montrer du doigt, sur ces questions, l’alimentation industrielle, on aurait tort d’ignorer que la préparation des repas à la maison contribue aussi à notre empreinte environnementale. D’abord, faire la cuisine à la maison consomme environ 5 à 10 % de nos factures d’énergie. Ensuite, la batterie de cuisine elle-même est composée de toutes sortes d’ustensiles qu’il a bien fallu produire. De l’écologie à la santé, comment savoir lequel choisir ? Voici nos conseils pour bien cuisiner dans le respect de la planète et de votre santé !
Les impacts environnementaux du sel sont toutefois bien réels, tout autant que ses conséquences parfois néfastes sur notre santé. Indispensable au fonctionnement de notre organisme, il nécessite toutefois d’être utilisé avec mesure. Retour sur l’histoire et les enjeux de cette denrée si précieuse à travers les âges.
Aussi bien utilitaire que symbolique, le sac est un accessoire qui fait partie depuis longtemps de l'habillement. D’objet domestique, professionnel ou voyageur, il est devenu esthétique, et même le symbole du luxe par excellence depuis le XXeme siècle. Fidèle compagnon du quotidien, le sac est une sorte de « mini-maison » qui vous suit dans tous vos déplacements. Du fourre-tout au sac à dos, en passant par la besace, le sac porté à l’épaule ou simplement à la main, il en existe de toutes sortes. De quoi satisfaire tous les goûts, toutes les fonctions et toutes les humeurs ! Qu’il soit en cuir, en toile ou en plastique à l’extérieur, en coton ou en synthétique à l’intérieur, le sac est loin d’être un objet inoffensif. Et si vous offrir un sac « éco-friendly » était votre premier pas vers une vie plus responsable ? Surtout que l’éthique a le vent en poupe chez de plus en plus de créateurs. Faites vous plaisir… et offrez-vous le meilleur avec du beau et de l’écolo pour toutes les occasions, les découvertes ne manquent pas et se conjuguent avec créativité et gaieté.
Tous les mois, c’est la même rengaine… Les femmes sont incommodées, indisposées, eh oui elles ont leurs règles, leurs menstruations, leurs ragnagnas, leurs trucs. Autant de formulations abracadabrantes pour désigner à demi-mot la période mensuelle pendant laquelle les femmes perdent du sang. La période des règles s’accompagne souvent d’une instabilité d’humeurs caractérisée par de l’émotivité, de la nervosité et de l’irritabilité. Pour autant, la vie active continue : école, boulot, sport, etc… Ces dernières années, les progrès en matière de protections hygiéniques ont largement facilité la gestion de cette période avec son lot d’offres commerciales et de publicités. Un commerce fécond qui cache toutefois une réalité moins profitable à l’environnement et à la santé. Un petit guide qui ne vous fera plus considérer les menstruations comme avant…
Pourtant, ils ne comportent pas que des aspects positifs, loin de là. Prix souvent trop élevé, composition pas toujours très équilibrée, présence d’ingrédients pas très naturels … Sans parler des impacts environnementaux de ce type de produits, avec leur pléthore d’emballages et l’importante consommation d’énergie nécessaire pour leur élaboration. Comment expliquer alors que les plats tout préparés se vendent toujours mieux ? Tour d’horizon d’un produit devenu incontournable.
Contrairement à son impact sur la santé, l’impact écologique de la cigarette ne fait pas controverse aujourd'hui… non pas qu'il soit négligeable, mais fumeurs et non-fumeurs semblent s'en soucier à ce jour aussi peu que de leur première bouffée !
Pourtant, de la culture du tabac aux produits chimiques qui la composent, la cigarette est loin d’être un produit écologique modèle. Sans compter les montagnes de mégots qui se forment devant les bars et restaurants depuis la loi anti-tabac ou que l’on retrouve dans la nature – jetés par des randonneurs ou skieurs peu scrupuleux. Alors pour lancer le débat, voici un rapide coup d’œil à l’impact écologique de la cigarette.
La consommation française de surimi est de 60 500 tonnes en 2012 (Rapport Chiffres Clés 2013 ADEPALE) : c’est la consommation plus importante d'Europe, devant l’Espagne, et la France est le deuxième marché mondial de surimi après le Japon. De plus, le marché progresse régulièrement puisque la consommation actuelle est cinq fois plus importante qu’en 1995. Qualifié lors de son lancement français d’« insulte au goût et à l’art culinaire » par Jean-Pierre Coffe, grand pourfendeur des produits industriels, le surimi garde une image controversée, car son mode de production reste opaque et peut paraître suspect au consommateur. Il a néanmoins connu auprès d’une certaine cible un regain de popularité avec le régime Dukan, qui privilégie les aliments protéinés et recommande de consommer du surimi en cas de petite faim ou remplacement des produits apéritifs, par exemple. Mais alors, que faut-il en penser ?