En quelques décennies, les sodas sont devenus emblématiques de notre alimentation moderne, mondialisée et uniformisée : ces boissons généralement gazeuses et très sucrées (les plus populaires peuvent aller jusqu'à plus de vingt morceaux de sucre par bouteille, soit une douzaine environ pour une simple canette) sont composées d’eau, de sucre ou d’édulcorant, de différents extraits végétaux dans le meilleur des cas, et d'arômes ou d'additifs de synthèse plus généralement. Leur consommation a le vent en poupe dans toutes les catégories de populations, de sorte que notre consommation de sodas est passée d’un peu plus de 8 litres en 1950 à 38 litres en 1995. Résultat : les sodas sont aussi montrés du doigt dans l’épidémie de surpoids et d'obésité qui sévit dans nos pays, notamment chez les jeunes qui consomment deux fois plus de boissons sucrées que le reste de la population. Et leur impact social et environnemental, moins connu que leur impact sur la santé, n’est pas beaucoup plus reluisant…
Rien d’autre que du raisin, de l’eau, un terroir, des fûts de chêne… et du temps pour la vinification : vu de loin, le vin a tout d’un produit naturel, à consommer avec modération pour d’autres raisons que son impact sur l’environnement. Mais à y regarder d’un peu plus près, sa production n’est pas si propre et saine qu’on pourrait le penser : cultures intensives utilisant force pesticides et produits de synthèse, additifs chimiques pour accélérer et faciliter l’évolution naturelle du breuvage, pour accentuer sa couleur ou améliorer sa conservation, etc. Comment, dès lors, apprécier le flacon sans donner l’ivresse à la planète ? Quelques repères peuvent vous y aider…
Nos meubles - chaises, tables, fauteuils et autres lits - font à ce point « partie du décor » de nos intérieurs, que notre regard passe parfois sur eux sans les voir. Ou du moins sans estimer leurs impacts sur notre santé, l’environnement et la condition sociale de ceux qui les fabriquent. Mais comment apercevoir les gaz invisibles qui se dégagent de certains matériaux ? Et comment visualiser les effets de nos meubles sur la nature ? La déforestation, provoquée par la fabrication des placards, commodes ou chaises exotiques, par exemple, a lieu loin de nos yeux. En revanche, il suffit d’un peu d’observation pour se rendre compte du fait que les meubles sont devenus des denrées jetables et éphémères, au mépris des ressources naturelles. Le choix d’un mobilier plus durable a des répercussions bénéfiques multiples : les modèles écologiques assurent une ambiance saine dans la maison, préservent l’environnement et apportent, quand ils sont issus d’un commerce juste, un revenu digne à ceux qui en ont besoin. De quoi, sans aucun doute, se faire remarquer et passer un peu moins inaperçus…
Naturalité et santé : voici les deux arguments en béton qui expliquent la popularité actuelle des jus de fruits… Après une forte croissance des années 70 à 90, le marché est aujourd’hui mature et se stabilise : le Français consomme un peu plus de 22 litres par an, essentiellement au petit déjeuner. Un succès réactivé par l’arrivée récente des smoothies, ces jus de fruits fraîchement pressés ou mixés qui font un tabac auprès des cadres urbains stressés, en quête de leur dose quotidienne de vitamines et de fruits, au bureau ou après le sport. Mais notre soif de jus de fruits a des impacts sociaux et environnementaux insoupçonnés - des conditions de travail dans les vergers géants des pays du Sud au climat changeant de notre planète.
De l’eau, des céréales et des levures : par ses ingrédients, la bière serait comme du « pain liquide », diraient certains, ce qui en fait un produit de grande consommation mais aussi, au moins en apparence, un produit plutôt naturel. Pourtant, ce breuvage, dont l’existence remonte à l’Antiquité, est moins écologique qu’il n’y paraît : cultures intensives de céréales, processus industriels de production peu économes, en eau notamment, multiplication des emballages, ajout d’additifs et de colorants, réfrigération et transport des produits à marque internationale aux quatre coins du monde…
Deuxième production mondiale après le pétrole, le café fait vivre 25 millions de petits producteurs dans le monde et plus de 125 millions de personnes en incluant les familles, selon l’organisation du commerce équitable Max Havelaar. Emblématique des déséquilibres des marchés mondialisés, le café est devenu un symbole des solutions alternatives qui peuvent être développées en impliquant les consommateurs occidentaux : le marché du café a ainsi été le précurseur du commerce équitable et de ses efforts pour rémunérer les petits cultivateurs au juste prix, avec la création il y a plus de trente ans du label Max Havelaar. Il faut dire que le café est une boisson très appréciée, il concerne potentiellement chacun d’entre nous, chaque jour, qu’il s’agisse de la boisson du matin préparée à domicile ou du petit noir consommé au comptoir.
Emblème de la culture américaine et de son déferlement sur le monde, le chewing-gum est en réalité une gomme à mâcher dont les origines sont aussi anciennes que l’humanité, puisque certains hommes préhistoriques, puis les Grecs anciens et les Mayas après eux, mastiquaient des gommes végétales, sans doute pour se muscler les mâchoires. Mais le produit tel que nous le connaissons aujourd’hui, remonte à la fin du 19ième siècle, lorsqu’un Américain mélangea le latex issu du sapotillier, que mâchaient les Mayas, avec de la réglisse pour fabriquer et commercialiser les premiers chewing-gums. Officiellement reconnu comme un aliment en 1939 aux Etats-Unis, le chewing-gum fut popularisé en France lors de la libération en 1944 (l’armée américaine en distribuaient à ses troupes car il est censé aider à se concentrer et à lutter contre le stress). Puis l’industrialisation est passée par là : ses composants n'ont plus grand-chose de naturel et il est devenu de surcroît emblématique de notre tendance à nous débarrasser de nos déchets sans se soucier le moins du monde de l’environnement, décorant d’une multitude de taches blanches peu esthétiques les rues et les plus beaux sites urbains… Comment faire dans ce cas pour mâcher intelligent et responsable ?
Les besoins individuels en eau potable sont estimés entre 1 et 2 litres par jour pour un adulte : l’eau, qu’il s’agisse d’eau « du robinet » ou d’eau en bouteille, hydrate l'organisme et apporte une ration importante de minéraux – calcium, magnésium et potassium - indispensables à la santé. Perçues comme plus sûres et de meilleure qualité, les eaux en bouteille sont de plus en plus populaires : leur consommation a doublé, dans le monde, entre 1997 et 2005 (la France est le septième pays le plus consommateur, tandis que les Etats-Unis, le Mexique et la Chine forment le trio de tête) . Dans les pays industrialisés, les consommateurs disent être en quête de praticité, de goût et de sécurité alimentaire tandis que dans les pays en développement, ils cherchent à se protéger contre les maladies hydriques liée à l’eau courante dont la qualité laisse encore souvent à désirer. Même dans les pays ayant accès à une eau potable sûre, les consommateurs préfèrent parfois dépenser en moyenne 300 fois et parfois jusqu’à 1000 fois plus pour boire de l’eau en bouteille . Tout cela, pour un impact environnemental à vous couper la soif et un prix qui est aussi payé par plus d’un milliard d’individus dans le monde n’ayant toujours pas accès à l’eau potable, selon les ONG qui soutiennent que le pompage excessif des sources pour produire de l’eau en bouteille menace les nappes phréatiques et l’équilibre des écosystèmes…
Avec le réchauffement climatique, les périodes de sécheresse sont plus fréquentes mais les jours de pluie aussi : en France, les précipitations ont augmenté de l'ordre de 10% au vingtième siècle. Du coup, le parapluie est devenu un objet symbolique de notre époque urbaine et climatiquement perturbée, il fait partie de notre paysage quotidien… au point que la plupart d'entre nous le considèrent comme un objet avant tout utilitaire, qui peut donc être acheté sur un coup de tête, dans la rue, pour se protéger d'une averse soudaine et être jeté tout aussi vite dès qu'il présente une faiblesse. Voici donc quelques repères pour passer entre les gouttes sans que le ciel ne nous tombe sur la planète !
Qui songerait à déloger les bijoux en or de la première place au hit-parade universel des plus belles preuves d’amour et de féminité ? Comment soupçonner que derrière tant de brillance et de richesse se cachent des pratiques parfois si sombres et misérables qu’elles ont tôt fait de ternir, pour celui qui en a connaissance, ces symboles de bonheur et d’éclat ? Car l’industrialisation des pratiques d’extraction est telle aujourd’hui que si l’on comptabilisait le coût social et environnemental de l’or pour calculer la valeur réelle des bijoux que nous convoitons, peu d’entre nous pourraient (et voudraient) encore se les offrir. Voici notre petit guide à l’attention des chercheurs d’or "vert"...
Popularisée par le film "Blood Diamond" avec Leonardo di Caprio, la problématique sociale autour du marché du diamant est un défi pour toute l’industrie... et pour les consommateurs, qui ignorent la plupart du temps que l’éclat et la richesse des pierres précieuses cachent en réalité des pratiques d’extraction et de commerce particulièrement sombres et misérables. Petit panorama des choses à savoir pour rendre leur éclat aux pierres précieuses...
L’impact sur l'environnement n'attend pas le nombre des années, et avec les couches jetables, les petits bébés produisent de gros déchets ! Inventées dans les années 1960, les couches jetables sont une invention révolutionnaire qui a certes fait le bonheur des mamans et celui des grands groupes du secteur, mais pas forcément celui de la planète ! Aux Etats-Unis les couches représenteraient ainsi 1,4% des déchets solides à traiter et, selon d’autres estimations du Women's Environmental Network (WEN), une association de femmes basée à Londres, les couches représenteraient, en volume, jusqu’à 50% des déchets générés par une famille avec un enfant ! Quelles sont les alternatives possibles ? Voici notre petit guide vert des couches pour bébé…
En avoir ou pas ? Végétal ou artificiel ? Epicéa ou Nordmann ? Avec des guirlandes qui brillent ou du pain d’épices fait maison ?... Voilà autant de questions existentielles au sujet du sapin qu’on doit se poser à l’approche de Noël, pour que la fête soit magique tout autant qu’écolo.
Premiers revêtements de sol fabriqués, les tapis sont aussi anciens que les vêtements. Ils sont la plupart du temps en laine (de mouton) et plus rarement en soie, mais le coton et le chanvre sont aussi utilisés notamment pour réaliser la chaîne et la trame du tapis. Les tapis les plus réputés sont les "tapis d'Orient" fabriqués en Iran, Turquie, Caucase, Chine, Inde et Pakistan. Mais aujourd’hui, la majorité des revêtements de sol textiles, moquettes ou tapis, sont importés de Belgique (56%) et des Pays Bas (12 %) - seuls 7 % sont importés d’Inde. Il reste qu’entre les impacts indirects sur la santé des moquettes, les impacts sur l’environnement liés aux matières premières utilisées et à la fin de vie des produits, ou encore les impacts sociaux liés aux conditions de fabrication des tapis en Asie notamment, nos sols font trembler la planète. Voici tout ce qu’il faut savoir à ce sujet…
La mode existe partout dans le monde, sous des formes très variées, stimulant la création à travers les époques. Mais l’exploitation de ses codes par l’industrie, pousse d’une part les fabricants à négliger les aspects sociaux et environnementaux, et d’autre part les citoyens à jeter et surconsommer. Les accessoires de mode et bijoux fantaisie, réalisés à partir de dérivés du pétrole (plastique souvent), par une main d’œuvre lointaine et « bon marché », ne sont pas durables. D’autant que les marques les démodent volontairement, à une cadence aussi rapide que possible, afin de vendre la prochaine collection.
Heureusement, le marché veut répondre à la demande pressante d’un public en quête de sens. Sacs, bracelets ou colliers, valent surtout par leur dimension symbolique : ce qu’ils disent des personnes qui les portent. Or certains créateurs parviennent aujourd’hui à réconcilier mode et éthique, dessinant des objets aussi branchés que durables. Sacs en bâche recyclée, colliers en ivoire végétal, montres à remontage manuel et autres bagues en os de chameau ou corne de zébu, issus de filières équitables et écologiques, contribuent à cette nouvelle esthétique. Autant de produits plus durables, à condition de choisir des « basiques », qui ne suivent pas les cadences infernales des renouvellements de collection.
Ils étaient censés être « nos amis pour la vie ». Les rayons des supermarchés leur ont fait une place d’honneur, de plus en plus importante ces dernières décennies. Pourtant, l’amitié entre eux et nous n’est pas sans faille. Aujourd’hui, il faut se rendre à l’évidence : il y a quelque chose qui cloche. Les produits laitiers ont beau avoir cultivé une image blanche et pure, ils ne sont pas des aliments parfaits et il est plus que temps de s’interroger sur notre surconsommation de lait. Parce que l’élevage industriel mène la vie dure aux vaches. Parce qu’il est aussi désastreux pour l’environnement. Et puis l’idée que le lait est l’aliment-santé par excellence est de plus en plus malmenée. Alors si on trouvait un moyen de se rabibocher, les produits laitiers et nous ? Voilà quelques pistes pour une réconciliation.
Prévus pour avoir une durée de vie de plusieurs décennies, les CD et DVD ornent nos bibliothèques, tiroirs et greniers. Devenant obsolètes, rayés ou juste oubliés, la majorité de nos CD et DVD prennent la poussière ou pire… finissent à la poubelle. Constitués de matériaux nobles, il existe depuis quelques années seulement des filiales de recyclage et de valorisation qui permettent d’éviter que nos disques optiques soient incinérés. Quand on sait que 200 millions de CD et DVD se vendent chaque année en France, on comprend tout l’enjeu qui réside dans la fin de vie de ces objets. Par ailleurs, malgré la chute des ventes de CD, de nombreux artistes s’engagent et méritent d’être soutenus dans leurs actions.
Pratique ou fantaisiste, traditionnelle ou futuriste, confortable ou inconfortable, discrète ou voyante, la chaussure est avant tout un objet de séduction, de convoitise, de sensualité, d’élégance, d’érotisme, voire de fétichisme. Signe extérieur de féminité pour les unes, de confort pour les autres, la chaussure doit concilier beaucoup d’exigences. Accessoire vestimentaire essentiel, il en existe de toutes sortes, de tous les goûts, … Mais quoi de plus symbolique qu’une chaussure pour alléger son empreinte écologique ?
Au cours de sa fabrication, chaque modèle concentre des dizaines de composants chimiques et de matériaux polluants. De nombreux créateurs s’intéressent pourtant à des modes de production « eco-friendly » et utilisent des matériaux nobles, naturels, solides et beaux : latex végétal, corde, toiles de coton biologique, talon en bois, … les trouvailles ne manquent pas.
Les ordinateurs occupent une place essentielle dans nos vies, privées et professionnelles : en 2007, 14 millions de foyers français possédaient un ordinateur, soit un taux d’équipement de 55 %. Au niveau mondial, 239 millions d’ordinateurs ont été vendus en 2006 dans le monde. Pourtant l’ordinateur n’a rien d’un produit neutre. La fabrication, le transport et l’usage des outils informatiques est lourde en termes écologique et social et la dématérialisation de l’économie tant attendue n’est pas encore au rendez-vous. Selon le WWF, les TIC (Technologies de l’Information et de la Communication) représenteraient par exemple 2% des émissions mondiales de CO2. Petite visite guidée dans les coulisses high-tech de l’informatique…
Sans nous en rendre compte, il ne se passe pas une journée sans que nous ne manipulions du papier, sous une forme ou une autre, à la maison ou au travail : livres et magazines, filtres à café ou à thé, papier d’impression et enveloppes, mouchoirs en papier, serviettes en papier, papier hygiénique, papier peint, papier cadeau, etc. Sans parler du carton et des innombrables emballages ! Pour satisfaire tous ces besoins en papier, plus ou moins indispensables, des millions d'hectares de forêts sont abattus chaque année. Or, on sait bien que la majorité des forêts ne sont pas gérées durablement, sans oublier la destruction irréversible de nombreux écosystèmes. Au niveau mondial, 42% du bois exploité commercialement sert à fabriquer du papier et 17 % du bois utilisé provient de forêts anciennes ! Heureusement, il nous est possible de repenser certains achats en privilégiant toutes les alternatives possibles à base de papier recyclé ou certifié pour réduire au maximum notre participation à la déforestation …
« Dis-moi comment tu t'éclaires, je te dirai à quel point tu protèges la planète! » Pas besoin d'être une lumière pour savoir que nos luminaires ont un impact sur l'environnement. Environ 15% de notre facture d'électricité -hors cuisson, eau chaude et chauffage- provient de l'éclairage. Ampoules à filament ou fluocompactes, lampes de chevet ou d'ambiance, spots halogène ou diodes, ..., toutes les sources lumineuses ne sont pas égales devant la planète et certaines sont moins éblouissantes que d'autres.
Oubliée dans un coin de la cuisine, l’éponge cache bien son jeu : indispensable mais discrète, elle est apparemment associée à la propreté… mais ses impacts sur l’environnement ne sont pas brillants : utilisation de ressources fossiles ou forestières, procédés de production énergivores et faible capacité de recyclage ou biodégradation en fin de vie. Attention toutefois : nos mises en garde ne doivent pas servir d’excuses aux paresseux ou autres allergiques aux corvées ménagères.
Isoler, c’est tout bénéfice ! Une bonne isolation thermique joue un rôle fondamental pour la réduction des consommations énergétiques et pour créer un espace de vie sain et confortable : en hiver, l'isolation empêche le froid de pénétrer et garde la chaleur à l'intérieur, limitant les besoins en chauffage du bâtiment ; en été, elle limite le flux de chaleur entre l'extérieur et l'intérieur, réduisant voire annulant les besoins en climatisation.
L’isolation préserve donc les ressources énergétiques et limite les émissions de polluants et de gaz à effet de serre. De plus, couplée à une ventilation efficace, elle supprime les risques de condensation qui endommagent peintures, huisseries, menuiseries, etc. : un habitat bien isolé nécessite donc moins de travaux d’entretien et vieillit mieux !
L’isolation thermique se combine souvent avec l’isolation phonique, pour limiter les nuisances sonores : le bruit est en effet devenu une réelle pollution, à la ville comme à la campagne, et 54% des Français se déclarent gênés par le bruit lorsqu’ils sont chez eux.
Une bonne isolation thermique et phonique apporte donc une amélioration du bien-être à domicile, et une réduction significative des impacts sur l’environnement : le chauffage le plus écologique est celui qu’on n’utilise pas, et c’est bien le rôle d’une bonne isolation !
La banane ! Elle nous est si familière qu’on en oublierait presque qu’elle ne pousse pas dans les jardins de nos campagnes hexagonales. Car elle vient de loin — d’Afrique, d’Amérique du Sud, des Caraïbes — pour finir flambée dans nos poêles. Si elle a malgré tout une place entière dans nos paniers quotidiens, c’est qu’elle est très bon marché. Pourtant, les étiquettes de prix de ce fruit riche en potassium, reflètent mal son long voyage, la sueur des hommes qui l’ont cultivé, ou les dommages causés par sa culture extensive.
C’est un des paradoxes du monde moderne : les médicaments que nous consommons pour nous soigner ont l’effet inverse sur la planète. Ils la rendent malade et ils risquent de nous rendre malades à notre tour. Des résidus de centaines de produits pharmaceutiques - l’œstrogène, en particulier, mais aussi les anticancéreux, les antibiotiques et même l’aspirine - se retrouvent en abondance dans l’eau des rivières et dans les sols. L’eau potable que nous utilisons pour préparer les repas ou faire le café du petit déjeuner contient elle-même d’importants résidus médicamenteux. Les stations d’épuration n’arrivent pas à détruire toutes les molécules. Leurs boues se retrouvent également dans les champs où elles sont épandues et utilisées comme engrais, sans que l’on connaisse leur effet à long terme sur l’écologie.
Jusqu’à récemment, rares étaient ceux qui se souciaient de l’impact des médicaments et de leurs résidus que nous rejetons dans la nature. Depuis peu, une prise de conscience commence à émerger, notamment, grâce à l’énorme étude de l’Académie de pharmacie, publiée en septembre 2008, intitulée « Médicaments et Environnement ». Si nous ne faisons rien, la pollution de notre environnement par les produits pharmaceutiques pourrait bien devenir la prochaine crise écologique menaçant directement notre santé. Voici donc quelques règles à garder en tête pour prendre soin de la Terre en prenant soin de nous-mêmes par la même occasion.
L’organisation environnementale Greenpeace juge la situation grave : des pans entiers de forêts anciennes disparaissent dans nos toilettes puisque la grande majorité des papiers hygiéniques utilisés dans le monde sont issus de fibres vierges de bois alors que l’on pourrait les fabriquer à partir de fibres recyclées de vieux papiers. Même son de cloche chez WWF : la consommation quotidienne de papier toilette en Suisse représenterait en équivalent « forêt » la superficie de 22 terrains de football. Elles sont loin les années 70 et ce spot publicitaire de Lotus, où un bambin débarquait dans le salon au beau milieu des invités de papa et maman après avoir déroulé dans tout l’appartement un rouleau entier de papier toilette ! Le papier toilette, recyclé et dûment labellisé écologique, doit être désormais utilisé avec parcimonie. Voici nos explications sur le pourquoi et le comment.
On connaît de mieux en mieux les impacts des aliments, qu’il s’agisse de leur participation au changement climatique, engendrée par leur culture, leur transport, leur transformation ou même leur conditionnement, ou de leurs effets sur notre santé, avec l’épidémie globale d’obésité… Et si l’on a souvent tendance à montrer du doigt, sur ces questions, l’alimentation industrielle, on aurait tort d’ignorer que la préparation des repas à la maison contribue aussi à notre empreinte environnementale. D’abord, faire la cuisine à la maison consomme environ 5 à 10 % de nos factures d’énergie. Ensuite, la batterie de cuisine elle-même est composée de toutes sortes d’ustensiles qu’il a bien fallu produire. De l’écologie à la santé, comment savoir lequel choisir ? Voici nos conseils pour bien cuisiner dans le respect de la planète et de votre santé !
La téléphonie mobile s’est rapidement développée depuis le milieu des années 1990 mais la facture est salée pour la planète : la production des téléphones tire sur les ressources en énergie et en matières premières, leur utilisation génère une consommation d’électricité colossale et leur mise en rebut pour fin de vie précoce produit des montagnes de déchets toxiques.
Aussi bien utilitaire que symbolique, le sac est un accessoire qui fait partie depuis longtemps de l'habillement. D’objet domestique, professionnel ou voyageur, il est devenu esthétique, et même le symbole du luxe par excellence depuis le XXeme siècle. Fidèle compagnon du quotidien, le sac est une sorte de « mini-maison » qui vous suit dans tous vos déplacements. Du fourre-tout au sac à dos, en passant par la besace, le sac porté à l’épaule ou simplement à la main, il en existe de toutes sortes. De quoi satisfaire tous les goûts, toutes les fonctions et toutes les humeurs ! Qu’il soit en cuir, en toile ou en plastique à l’extérieur, en coton ou en synthétique à l’intérieur, le sac est loin d’être un objet inoffensif. Et si vous offrir un sac « éco-friendly » était votre premier pas vers une vie plus responsable ? Surtout que l’éthique a le vent en poupe chez de plus en plus de créateurs. Faites vous plaisir… et offrez-vous le meilleur avec du beau et de l’écolo pour toutes les occasions, les découvertes ne manquent pas et se conjuguent avec créativité et gaieté.
Le mobilier de jardin en bois semble être le choix le plus écologique à faire, mais en apparence uniquement : bien que le bois ait la propriété de stocker le CO2 et soit renouvelable, l’impact environnemental de son exploitation peut être désastreuse. Quelques explications pour voir plus loin que l’étiquette.
Mais attention, pour obtenir ces propriétés, il faut savoir choisir ce revêtement, en fonction du type de logement, selon les pièces et le mode de vie des occupants… tout en restant vigilant sur la qualité environnementale des matériaux qui le composent.
Dans le contexte d’un habitat écologique, ces revêtements, s’ils sont judicieusement choisis, peuvent aussi permettre de limiter nos impacts sur l’environnement et la santé, voire dans certains cas, comme le liège, contribuer à améliorer l’isolation thermique ou phonique.
Plus de batterie sur notre téléphone et c’est la fin du monde ! Les appareils électriques et électroniques portables personnels se sont énormément développés au cours de ces dernières années – téléphones, ordinateurs, lecteurs MP3, GPS… La liste ne fait que s’allonger – et avec elle, notre consommation électrique passant par les piles et accumulateurs. Pourtant ces produits ne sont pas sans danger pour l’environnement d’autant que leur recyclage, qui serait indispensable pour limiter la casse, est loin d’être assuré sur la totalité des déchets. Renoncer à ce confort technologique moderne n’est pas envisageable pour la plupart d’entre nous. Seule solution : s’adapter en cherchant des alternatives pour réduire notre consommation énergétique. Comment sont fabriqués ces piles et accus ? Comment les faire recycler ? Quelles sont les alternatives pour s’en passer ?
De vue ou de soleil, elle habille bien plus que votre visage. Les préoccupations écologiques gagnant du terrain dans le monde de l'optique, il est grand temps de changer sa manière de voir et d’affirmer sa personnalité écolo-chic. Entre les soudures productrices de plomb, les peintures polluantes, les matières plastiques toxiques, les lunettes éco-conçues vont enfin pouvoir pointer au bout de votre nez. Tour d’horizon des premières versions “éco-friendly” de cet objet du quotidien.
L’homme passe le tiers de sa vie à dormir. Et la literie n’est pas la partie la moins onéreuse du mobilier de la maison, puisqu’un ensemble matelas et sommier s’achète en moyenne aux environs de mille euros. A ce prix-là, autant s’assurer de ne pas gaspiller son temps et argent, en ne nuisant ni à sa propre santé ni à celle de la planète. Surtout que le matelas se doit d’accompagner le sommeil un bon moment, puisque les Français le changent en moyenne tous les 14 ans ! Du sommier au matelas en passant par le linge de lit, voici un guide d’achat pour que plus rien ne trouble le repos.
La température commence à chuter, et bientôt les flocons feront de même. Dans les rues et sur les devantures des commerces, on commence doucement à voir apparaître les éclairages d’une période synonyme de partage, d’amour et de cadeaux, tout ça teinté de rouge et de blanc : Noël approche à grands pas…
Mais Noël ne serait pas Noël sans décoration : donnant un air de fête, elles réchauffent les cœurs autant que le vin chaud à la cannelle. Guirlandes lumineuses, boules pour le sapin, bougies… le choix est grand mais les décorations responsables sont encore rares… Comment habiller son intérieur d’une manière responsable ? Voici quelques infos et astuces pour éviter (ou atténuer) les différends qui opposent Père Noël à Dame Nature…