“Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille, il pleut, il fait pas beau, c’est la fête à l’escargot”… La grenouille et l’escargot font partie intégrante de la culture française – comptines, fables, expressions – mais aussi de sa gastronomie ! Ce qui nous vaut, de la part de nos voisins anglais, le sobriquet plus ou moins affectueux de « mangeurs de grenouilles » (Frog-eaters) ou ses diminutifs de Frogs ou Froggys (quand nous aimons les appeler les Roastbeef… ). On apprécie aussi pourtant ces petits animaux dans le sud des Etats-Unis et en Asie. Mais comment ces animaux se retrouvent-ils dans nos assiettes ? Sont-ils sains ? D’où viennent-ils ?
Apparu dans les années 60, le sac plastique est lié à l’âge d’or de la consommation de masse et des supermarchés, qui distribuent encore aujourd’hui les trois quarts des sacs plastique en France. Il est même devenu le symbole de nos modes de consommation actuels et de leurs effets sur l’environnement : simple et léger, il porte jusqu’à 2000 fois son poids d’achats en tout genre ; jetable par essence, il a finalement un impact sur l’environnement bien plus important que d’autres produits plus consommateurs de matières plastiques et de pétrole ; enfin, sa gratuité apparente masque au consommateur son coût réel, tant économique (le prix des sacs plastiques est répercuté sur les produits vendus par les magasins) qu’écologique (le coût de ses « externalités » n’est pas visible, qu’il s’agisse de la consommation de ressources pétrolières non renouvelables ou de son traitement en fin de vie).