1. Evaluer la qualité de l’air intérieur de votre habitation
Pas toujours facile de savoir si l’air intérieur est très pollué ou pas. Afin de guider les consommateurs, Mescoursespourlaplanete.com propose le
quiz de l’air intérieur pour savoir pièce par pièce, où se trouvent les pollutions, connaître le diagnostic complet de son habitation et obtenir des recommandations personnalisées !
2. Agir à la source
Le meilleur moyen d’éliminer une mauvaise odeur, c’est de ne pas la produire. Logique, non ? Primo, on ne fume pas dans la maison. Secundo, on traque les excès d’humidité qui engendrent des moisissures, en réparant les fuites dès qu’elles apparaissent. Ensuite, on utilise la hotte aspirante dans la cuisine et on nettoie (on change au besoin) régulièrement son filtre. On aère aussi quand on fait le ménage, du bricolage…
Vous l’aurez compris, pour avoir un air sain chez soi, le mot d’ordre, c’est a-é-rer. Tous les jours, on ouvre les fenêtres pendant dix bonnes minutes, le matin ou le soir, quand la pollution extérieure est la plus faible. Il est bon d’avoir en prime chez soi une ventilation mécanique contrôlée (VMC), en particulier dans les pièces humides (la salle de bain), pour renouveler l’air en permanence.
Faites le ménage et le bricolage avec des produits les moins nocifs possibles. Voir nos fiches sur ces sujets :
Ménage
Bricolage
Mobilier et
décoration
En revenant du pressing, aérez vos vêtements plusieurs heures avant de les ranger dans leur placard, le temps qu’ils soient débarrassés du perchloroéthylène qu’on utilise pour les nettoyer. Mieux, si pouvez, évitez la case pressing ou choisissez-le écologique (voir notre fiche sur le
pressing) !
3. Les plantes dépolluantes
C’est un chercheur de la Nasa qui a le premier testé leur pouvoir dépolluant. Il a découvert que les végétaux dans nos maisons pouvaient être bien plus que des plantes décoratives toutes simplettes. Le Ficus absorberait le formaldéhyde. Tout comme le lierre qui serait aussi capable d’ingérer le trichloréthylène dégagé par les peintures et les solvants. Le philodendron se chargerait du pentachlorophémol issu du traitement du bois (à installer donc dans une pièce avec des meubles neufs). L’azalée avalerait l’ammoniaque dégagé par les dégraissants et les produits nettoyants pour le sol… Les études sérieuses manquent encore pour confirmer les recherches initiales menées par la Nasa dans les années 80, qui sont contestées ici et là. En attendant, on peut être sûr que les plantes dans la maison ne font aucun mal, à défaut d’être des dépolluantes miracle.
4. Les trucs de grand-mère
Dans un espace clos, petit, où les mauvaises odeurs sont légion (Mais oui, les toilettes !), on peut mettre à disposition des visiteurs du lieu une boîte d’allumettes. Expliquez aux visiteurs en collant une petite affiche, qu’il suffit d’en faire craquer une et de l’éteindre aussitôt pour que l’endroit soit à nouveau respirable (la combustion du souffre chasse toutes les odeurs indésirables). C’est tout simple et redoutablement efficace. Bien sûr, on fera en sorte que les jeunes enfants n’y aient pas accès.
Une odeur récalcitrante dans le frigo ? Diluez donc du bicarbonate de soude avec de l’eau dans une coupelle et hop, au froid !
Dans la rubrique travaux manuels, on peut s’amuser à fabriquer une pomme d’ambre (en piquant une orange de clous de girofle), des sachets de lavande avec la récolte du jardin, des pots pourris avec des écorces d’agrumes, des bâtons de cannelle, des pétales de rose…
5. Pour utiliser quand même des parfums d'ambiance
Dans ce cas, il y a deux conseils de base à suivre. Primo, on consomme avec modération. Secundo, on n’achète pas le premier flacon venu.
Dès lors qu’il y a combustion, des molécules potentiellement toxiques sont diffusées dans l’air. Il va falloir modérer votre passion pour l’encens et les bougies. Pas question d’en faire brûler chez soi 24 heures sur 24.
Choisissez en priorité les parfums d’ambiance qu’on n’a pas besoin de brûler ou de chauffer : les vaporisateurs.
Tous les encens polluent et produisent lors de la combustion du benzène en quantité plus ou moins importante. Choisissez les vôtres chez une enseigne comme Nature & Découvertes qui a mis au point avec ses fournisseurs un cahier des charges pour réduire le plus possible les émissions de composés toxiques tels que le benzène ou le formaldéhyde.
L’organisme certificateur Ecocert a créé un cahier des charges pour les «
Parfums d’ambiance écologiques et biologiques ». Ils sont composés d’ingrédients d’origine renouvelable, obtenus par des procédés respectueux de l’environnement, sont dépourvus d’ingrédients de synthèse et de solvants, colorants, ou conservateurs et doivent contenir au moins 10% d’ingrédients bio. S’il s’agit de bougies, les cires sont végétales ou d’origine naturelle et la mèche n’est pas traitée avec des produits synthétiques.
Devenez aromathérapeute ! Plusieurs études scientifiques ont confirmé les pouvoirs des huiles essentielles. L’eucalyptus radié et le ravintsara sont antiviraux. La lavande est antiseptique. L’arbre à thé et le niaouli sont antifongiques. Le clou de girofle, l’origan luttent efficacement contre les acariens… On ne saurait s’en passer et pas seulement parce qu’elles sentent divinement bon.
Mais avant de vous lancer dans la science de l’aromathérapie, suivez ces quelques précautions :
* Mieux vaut éviter leur usage en présence d’enfants de moins de trois ans, de femmes enceintes ou allaitantes et de chats.
* Préférez les diffuseurs électriques qui fonctionnent avec un système de soufflerie. L’huile se répand sous forme d’un très fin brouillard et toutes ses propriétés sont conservées. C’est bien mieux que les techniques qui consistent à chauffer les huiles (les ronds placés sur une ampoule, les brûle-parfums, les lampes chauffantes…) qui altèrent leurs principes actifs..
* Inutile de diffuser en continu, mais plutôt pour des séquences de dix à vingt minutes, plusieurs fois dans la journée.
* Certaines sont irritantes pour les voix respiratoires, à éviter donc en diffusion : la sarriette, l’origan compact, la cannelle, le thym à thymol, le girofle…Attention, les plantes, surtout les huiles essentielles qui concentrent leurs principes actifs, doivent être utilisées avec modération, toutes ne sont pas anodines.
* Choisissez des huiles d’une qualité irréprochable, de préférence avec un label bio. Sur
www.aroma-zone.com par exemple qui offre une jolie collection et vous informe sur les propriétés de chacune d’entre elles.
Et détruire carrément les odeurs au lieu de les masquer, c’est possible ? Certaines marques conventionnelles le promettent. Pour le mensuel Que Choisir, c’est une « innovation purement marketing ». Ces « destructeurs » contribuent surtout à élever le taux de COV dans l’atmosphère. Mais du côté des marques écolo aussi, on commence à proposer de tels produits.
Etamine du Lys propose par exemple un Air delys destructeur d'odeurs pour désodoriser l'air et les tissus, détruire les odeurs de fumées, de moisi, qui peut être vaporisé dans les conduits de vide-ordures. C’est un « complexe aromatique breveté » (des huiles essentielles). Le principe ? Certaines odeurs peuvent être annulées par des molécules olfactives.