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Ménage

MÉNAGE

Malgré les paysages sauvages, les torrents de montagne et autres draps blancs flottant au vent dans de vertes prairies des publicités, les produits nettoyants sont en réalité de puisants cocktails chimiques : petit guide pour nettoyer sans empoisonner la planète.

Mon détergent lave-t-il plus blanc que blanc ? Même s'ils permettent de nettoyer, désinfecter ou dépoussiérer, beaucoup de produits ménagers contiennent des substances qui nuisent à l'environnement (pollutions extérieures et intérieures) et à notre santé (irritation de la peau, des yeux, et des poumons). Car ils se retrouvent, après usage, dans notre intérieur, et dans l'eau et la nature. De plus, notre chasse aux bactéries a comme effet secondaire d’empêcher notre organisme de développer un système immunitaire suffisant. Or, de nombreux produits bien plus écologiques existent désormais. De plus, le savon, l'eau, le bicarbonate de soude, le vinaigre, le jus de citron, et une brosse à récurer ordinaire peuvent répondre à la plupart des besoins en matière de nettoyage, et il est possible de faire ses propres mélanges avec des résultats identiques, sans tomber dans l'hygiénisme à outrance. Pourtant, ces produits simples, plus sains et bien moins polluants, ces "recettes de grand-mère", n'ont pas la cote, car ils sont suspectés de ne pas laver assez bien, de ne pas désinfecter…et de ne pas laisser la bonne odeur de propre à laquelle nous nous sommes habitués. Car les méthodes marketing des vendeurs de produits de nettoyages sont bien rôdées : odeurs, couleurs et consistances sont finement étudiées pour vous séduire. Alors, que choisir ?

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Le saviez-vous ?


  • La pollution domestique est actuellement l’une des principales sources de dégradation des cours d’eau. Par exemple, la soude caustique, très basique, augmente le pH des eaux résiduaires qui sont déversées dans les cours d’eau, asphyxiant les poissons.
  • En 2001, les produits ménagers étaient la source de 18 % des empoisonnements toxiques (à 85 % des enfants de moins de 4 ans).
  • L’air intérieur de nos maisons est 2 à 5 fois plus pollué en moyenne que l’air extérieur, et l’utilisation de produits nettoyants ou chimiques est notamment incriminée…
  • Près de 16% des personnes allergiques, soit 1 à 2% de la population, le seraient aux  parfums chimiques  utilisés dans les lessives ou assouplisseurs.
  • Les solvants contenus dans les détachants, souvent à base de pétrole, polluent les eaux et agissent sur les voies respiratoires, les reins, les yeux et sont de puissants neurotoxiques détruisant les cellules nerveuses.
  • Les désinfectants tels que le formol et les phénols entraînent un mauvais fonctionnement des stations d’épuration.
  • 50 % des phosphates rejetées dans les eaux françaises proviennent des produits d'entretiens des ménages. Ils entrainent la prolifération d'algues qui empêche l'oxygénation de l'eau et donc la survie des êtres vivants.
  • Les tensioactifs, très appréciés pour leur pouvoir moussant et dégraissant, peu biodégradables, reviennent sous forme d'embruns marins et ravagent les forêts de pins des fronts de mer.
  • Les phtalates contenus dans les parfums contribuent à déclencher l’asthme, des réactions allergiques, des irritations au niveau de la respiration ou de la peau, mais aussi l’apparition de cancers ou de dysfonctionnements du système reproducteur.
  • Dans les aérosols, les CFC, destructeurs de la couche d'ozone, ont été remplacés par d'autres gaz (butane, propane), très inflammables et explosifs.
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Les trucs verts à connaître

1.    LES NETTOYANTS CLASSIQUES

De nombreuses marques de produits écologiques (à base végétale, biodégradables et non toxiques) sont disponibles à des prix abordables, dans les magasins de produits écologiques, sur Internet et dans certaines grandes surfaces. Les marques les plus courantes que vous pourrez trouver sont L’Arbre Vert, Ecover, Etamine du Lys, Monoprix Vert, Rainett, etc. Dans ces produits, les substances les plus toxiques sont évitées et remplacées par des matières d’origine végétale ou minérale, biodégradables et non dangereuses pour les enfants et les animaux: acide citrique (conservateur naturel), acide stéarique (émulsifiant naturel), argiles (pour absorber les impuretés), etc.
Faites attention aux labels privés des marques de grandes surfaces et aux allégations publicitaires un peu floues ("Vert", "biodégradable", "bon pour l'environnement", "sans…"), souvent sur-prometteurs voire trompeurs. Choisissez des produits « sans parfum » de préférence, ou parfumés avec des huiles essentielles en sachant que celles-ci peuvent aussi, chez des individus très sensibles, avoir des effets nocifs sur la peau ou la santé (en particulier chez les femmes enceintes, allaitantes, ou chez les enfants de moins de 3 ans) .  
Fiez-vous à l’écolabel européen (avec la petite fleur) et gardez en tête que certaines marques, comme l’entreprise belge Ecover, vont plus loin en bannissant définitivement certains ingrédients chimiques qui restent autorisés dans l’écolabel (par exemple : les phosphates, interdits dans les lessives, le restent dans les pastilles pour lave-vaisselle).

2.   LES AUTRES CHOSES A GARDER EN TÊTE


•    Apprendre à doser : votre produit indique la quantité à utiliser en fonction de la dureté de l’eau.
•    Attention aux emballages : préférez les emballages en polyéthylène, recyclable. Comme l’emballage représente 30 à 50 % du volume du produit, choisissez les éco-recharges ou les produits concentrés. Remplacez les aérosols par des vaporisateurs manuels.
•    Eviter les ingrédients les plus toxiques : liquide vaisselle, shampoing, lessive, détartrant, nettoyant pour four, quelque soit le détergent, il contient toujours la même base : des tensio-actifs ou agents de surface, une base qui lui confère sa consistance et de l’eau, auxquels sont ajoutés des adjuvants, des parfums et des colorants. Parmi ces composants, beaucoup sont dangereux, on l’a vu. La connaissance de certains termes permet d'éviter les erreurs d'achat : soude caustique, chlore (eau de javel), ammoniaque, solvants, acide sulfurique, désinfectants chimiques, éther de glycol, isopropanol, phosphates, parfums de synthèses, APE (tensioactifs toxiques), etc. Et ce travail est facilité par le fait qu’une directive européenne pousse les fabricants à afficher la composition détaillée de leurs produits
•    Pour les produits les plus dangereux, sachez reconnaître les sigles : un dessin noir sur un carré orange indique la dangerosité du produit pour vous et/ou pour l'environnement.

3.    LES LINGETTES JETABLES

Introduites dans l’hexagone en 2000, les lingettes emballent les Français : 40% des foyers en utilisent , avec en moyenne 7 lingettes par semaine, principalement utilisées pour nettoyer le plan de travail, les poignées de porte, les lavabos et les pourtours des éviers, ainsi que les vitres .
Décriées par les associations environnementales, les lingettes présenteraient quelques avantages : moindre consommation d’eau, en tout cas que les produits liquides purs ou dilués (3 fois moins ), car elles nécessitent en revanche 32% de plus d’eau que les sprays ; et moindre effet sur la faune et la flore des rivières (elles seraient 4 à 7 fois moins responsables que les nettoyants liquides de la prolifération excessive d’algues) . Mais elles sont aussi à l’origine de 3 fois plus de déchets ménagers que le spray et 6 fois plus que le liquide – un point qui divise fabricants et militants : les premiers affirment qu’en quatre ans, les lingettes n’ont ajouté « que » 5 grammes par jour aux ordures ménagères d’un foyer , alors que les seconds  affirment qu’elles génèrent au total 23 kilos de déchets contre 1,16 kg pour les nettoyants classiques qu’elles remplacent – pour un prix 12 à 16 fois plus élevé en considérant l’entretien annuel d’une maison de 100 m2  (une approche que les fabricants contestent en argumentant qu’on ne fait jamais le ménage exclusivement avec des lingettes).
Enfin, les lingettes libèrent 25% de COV de plus (composés organiques volatils, des substances chimiques volatiles qui ont la capacité de se propager et dont certains présentent des risques pour la santé et d’autres pour l’environnement) que les sprays – les produits liquides étant champions sur ce point avec 10% seulement des émissions de leurs concurrents en sprays ou lingettes.
Pour conclure, les lingettes contribuent à la culture du jetable et des solutions plus écologiques existent de toute façon pour les éviter (voir ci-dessus et ci-dessous).

4.    LE MATERIEL

Certains outils de nettoyage permettent de se passer totalement de produits autres que de l'eau chaude, ou de réduire les quantités.
•    Les chiffons et serpillières en microfibre : sèche, la microfibre attire les poussières, humide, elle dégraisse. Elle est très absorbante et lavable en machine. Elle permet des économies importantes d’eau et de détergent.
•    Des vieux chiffons : légèrement humidifiés, ils remplacent impeccablement les lingettes.
•    Le balai en soie : il permet d’éviter les balais à lingettes.
•    Des vaporisateurs et des flacons de récupération, pour vos mélanges personnels.
•    Et aussi : des gants de vaisselle, des éponges, en matériaux écologiques, des  torchons en lin ou en coton biologique, etc.

5.    L’ELECTROMENAGER ECOLOGIQUE

Lave-vaisselles, lave-linges, aspirateurs et sèche-linges (ces derniers sont plutôt à éviter, car pas vraiment utile, et gourmand en électricité, même si cela s’améliore) existent désormais en version plus écologique.

•    C'est quoi un produit électroménager plus écologique ? Il consomme moins d'énergie à l'usage (étiquette énergie A/A+/A++), moins d'eau (9 à 13 litres pour les plus performants), il est moins bruyant, il utilise moins de détergents (voire plus du tout pour certaines machines à laver), il est mieux recyclable (certains composants sont interdits), tout cela en restant très performant. Certains ont l'écolabel européen.
•    Pour bien le choisir : apprenez à lire les étiquettes : tous les appareils électriques sont pourvus d’une étiquette indiquant la consommation énergétique. Les appareils de classe A sont très économiques, ceux de la classe D affichent une consommation moyenne et ceux de la classe G sont très énergivores. Certains appareils sont désormais pourvus, en plus de l’étiquette A, des étiquettes A+ ou A++. La classe A est plus chère, mais vous ferez des économies d’énergie et donc d’argent importantes. Et si l’appareil porte une pâquerette (label écologique européen), il est très économique et respectueux de l’environnement.

Le site Internet TopTen du WWF et de la CLCV prend en compte la consommation d'eau et d'énergie, le bruit et le prix pour comparer notamment lave-vaisselle, réfrigérateurs et congélateurs (la version Suisse compare plus de produits dont l’électroménager).

6.    LA LESSIVE EN MACHINE

Les lessives se retrouvent inévitablement dans les eaux usées. Phosphates, agents lavants (tensio-actifs non ioniques), certains assouplissants, échappent aux usines de retraitement et sont très nocifs pour la faune aquatique. La plupart des conseils ci-dessous, pour bien utiliser les produits,  sont aussi valables pour le lave-vaisselle :
  • Respectez les doses préconisées par les fabricants en fonction de la dureté de l’eau (se renseigner auprès de votre commune). Le surdosage des lessives n’améliore pas les performances de lavage. Seule la température fait la différence.
  • Détartrez votre machine, sinon elle lavera de moins en moins et vous augmenterez les doses de détergent (voir conseil plus bas « C’est entartré ! »).
  • Employez des “ auxiliaires mécaniques de lavage ” : les balles de lavages frappent le linge (comme les lavandières) et permettent d’utiliser moins de lessive et de remplacer votre adoucissant. En caoutchouc naturel, elles sont increvables et n’abîment pas le linge. Les balles de golf ou de tennis feront l’affaire.
  • Essayez les noix de lavages : fruit d’un arbre de l’Himalaya, le savon en est extrait au fur et à mesure des lavages. Elles sont biodégradables et composables. Si elles sont chères à l’achat, elles sont aussi réutilisables et permettent de faire des économies au final sur le coût des détergents. Pour le linge blanc, ajoutez aux noix un détachant et blanchissant écologique (Percarbonate de Sodium). Pour le linge de couleur, ajoutez du Bicarbonate de Sodium (détachant mais non blanchissant).
  • Sinon, choisissez des lessives sans phosphates, ni EDTA (produit de substitution des phosphates), ni NTA (difficilement biodégradable), ni azurants, parfums et perborate. Préférez celles renfermant des tensioactifs végétaux à base d’huile de palme ou de coprah (biodégradabilité maximale), des adjuvants tels que citrate, silicate ou zéolites (remplaçant les phosphates), et du percarbonate de sodium (agent blanchissant).
  • Préférez la lessive en poudre qui rejette trois fois moins de tensioactifs qu’une lessive liquide. La présentation en poudre compacte est encore moins polluante.
  • Limitez l’utilisation d’assouplissants.
  • Si vous pliez le linge vous chargerez plus la machine. Mais il sera moins brassé donc à réserver au linge peu sale.
  • Apprenez à bien utiliser ma machine : utilisez la température recommandée la plus basse. Inutile de faire bouillir les vêtements pour les détacher. La plupart des textiles peuvent être parfaitement lavés à 30 ou 40°C. Au-delà, c’est 50% de consommation d’électricité en plus. Mais attention aux cycles courts : s’ils font économiser l’électricité et l’eau, ils rincent moins le linge, augmentant les risques d’allergie du fait des traces de produit de lavage.
  • Quelques trucs de grand-mère à mémoriser :
    • Trois poignées de paillettes de savon de Marseille dans le tambour (Pour laver)
    • Une grosse poignée de cristaux de bicarbonate de soude dans le bac à lessive (pour dégraisser)
    • Un verre de vinaigre dans le bac à adoucissant (pour adoucir, désinfecter, dégraisser et blanchir le linge clair. Et en anti-calcaire et anti mauvaises odeurs)
    • OU 1 cc d’huile essentielle d’arbre à thé ou Tea Tree (pour désinfecter)
    • Quelques gouttes d’autres huiles essentielles, de mandarine par exemple (pour l’odeur)
7.    LE TOP DES "PRODUITS DE GRAND-MERE"

Plutôt que d'avoir un produit par élément à nettoyer, il suffit de posséder quelques produits basiques, entièrement biodégradables et non ou peu toxiques. Un exemple : la pierre d’argile s’utilise sur tous les mobiliers, matériels de cuisine et salle de bain, la vitrocéramique, l’émail, l’inox, le laiton, l’aluminium, le carrelage, le PVC,  les mobiliers de jardins, le cuir, les métaux divers, pare-brise… Anti-acarien naturel. Elle est 100 % naturelle, garantie sans glycérine, ni élément toxique. Elle est fabriquée à partir d’argile douce, coprah, palmiste et d’huile essentielle. Elle se conserve sans limitation de durée.
Voici la liste de ces produits plus connus. Les conseils suivants vous apprendront à faire vous-mêmes vos mélanges pour un usage optimum :
  • L'eau : seule, elle nettoie très bien le sol, surtout chaude. 
  • L'eau salée : elle fait briller le cristal et la porcelaine. De plus, le sel décape, désodorise, détache, absorbe, fixe la couleur et c'est un anti-gel.
  • Le vinaigre blanc (d'alcool): pour moins d'1 € le litre, il remplace quasi tout les produits d'entretien. Il conserve, dégraisse, désodorise, détartre,  désinfecte, à peu près tout. C'est aussi un antifongique, antiseptique et antiparasite.
  • Le jus de citron : il peut souvent remplacer le vinaigre blanc, mais ne pousse pas sous nos latitudes (gare à l'impact du transport !). De plus, il fait reluire les cuivres, l'aluminium, le laiton...
  • Le savon noir : 5 € le litre. A base de potasse et d'huile végétale, antiseptique et insecticide, c'est un puissant dégraissant et détachant des tâches les plus grasses, du four, etc. Peut irriter les peaux sensibles. De très bonne qualité, il se biodégrade bien.
  • Le savon de Marseille : en bloc ou en paillettes, blanc ou vert, moins il contient d'additifs et plus il est biodégradable. Antiseptique, il est idéal surtout pour les textiles.
  • La cendre (de bois non traité) : dégraisse, absorbe et nettoie.
  • Le sable : adjoint d’eau, il récupère le fond brûlé de la casserole.
  • Le savon au fiel de boeuf : savon hyper détachant, surtout pour les tâches organiques (herbe, chocolat, graisses, etc).
  • Le bicarbonate de soude (ou de sodium) : 1,5 à 5 € les 500 g. Produit naturel, abrasif doux, désodorisant et très adoucissant, il débouche les éviers, s'attaque au calcaire, au tartre... A ne pas confondre avec la soude caustique, dangereuse.
  • Les cristaux de soude (ou carbonate de soude ou de sodium) : 1 € le kilo. Plus efficaces que le précédent, mais irritants pour certaines personnes, ils désinfectent, détartrent, nettoient les taches, dégraissent, adoucissent la lessive...
  • Le papier journal : roulé en boule, mouillé ou sec, il nettoie les vitres.
  • La cire d'abeille ou végétale (sans additifs), (ou l'huile de lin): pure et non raffinée, elle protège et fait briller les parquets et les meubles.
  • Les huiles essentielles : de 5 à 15 € les 10 ml. Selon la plante utilisée, quelques gouttes s'utilisent comme odorant (pour le linge, sauf celui de bébé), désinfectant, antiseptique, antimicrobien, antifongique, répulsif. Attention : certaines sont irritantes pour la peau, pour bébé et toxiques à l'ingestion.
  • L'huile d'olive : elle nourrit et fait briller les meubles en bois. Elle est aussi détachante.
  • Le marc de café : pour dégraisser, nettoyer et raviver le cuir.
Pour les recettes, et pleins de trucs et astuces, à télécharger impérativement (et gratuitement), la bible du ménage écologique : "Le grand Ménage", www.raffa.over-blog.com.
Le site aussi vaut le détour : sa créatrice décrypte les recettes écologiques de manière scientifique et pratique.
Et aussi : www.maisonbio.free.fr : des recettes, des liens vers des sites d’achat en ligne.

Des livres :
Pour mieux comprendre la toxicité des produits entre autres ménagers, et connaître les alternatives : Planète attitude santé – WWF France – Edition Le Seuil.

8.    C'EST SALE !

Pour laver, il existe beaucoup d’alternatives, variables selon l’élément à laver. Voici quelques pistes :
  • L'évier, le lavabo, la douche et les surfaces : pour toutes vos surfaces, le savon en paillette dilué dans l'eau suffit.
  • Les WC : ni eau de javel, ni soude caustique, très toxiques, surtout si vous êtes raccordé à une fausse sceptique, ces produits détruiront la flore microbienne.
  • La vaisselle : le liquide vaisselle n’est nécessaire que si la vaisselle est grasse. Versez deux/trois gouttes de produit écologique dans le bac avec un peu de vinaigre blanc.  Ajoutez un peu de vinaigre à l’eau de rinçage.
  • Les vitres : évitez les produits contenant de l'isopropanol, de l'ammoniac, et des éthers de glycol, irritants, et cancérogènes pour certains. Préférez : 2 cuillères à café de vinaigre blanc diluées dans 1 litre d'eau, ou une boule de papier journal mouillé ou sec, ou encore de l’eau avec du jus de citron. Essayez aussi les chiffons en micro-fibres, qui permettent souvent d’obtenir la même efficacité en se passant de produit nettoyant.
  • Le four : évitez les aérosols, explosifs, inflammables et qui vous exposent à respirer le produit. Evitez les produits contenant de la soude caustique, très corrosif. Encore tiède, le four se lave bien avec une éponge, grattante pour les cas difficiles, avec de l'eau et du bicarbonate de soude.
  • Le four à micro-ondes : réchauffez un bol d'eau citronné, et récupérez les gouttes sur les parois avec une éponge.
  • Le sol : la serpillère en microfibres permet de laver sans détergents, ce qui préserve vos sols.  S'il y a du gras,
  • Tapis et moquettes : leurs nettoyants contiennent du perchloroéthylène et du naphtalène, toxiques et cancérogènes. Laissez plutôt agir 15 mn du bicarbonate de soude saupoudré, puis passez l'aspirateur.
9.    C'EST INFECTé !

Attention à l'hygiénisme forcené et systématique qui empêche notre organisme de développer son système immunitaire : désinfecter n'est indispensable que pour lutter contre les bactéries, virus et champignons des  maladies, des toilettes, des bacs et cages à animaux, et de la poubelle.
  • Le citron et le bicarbonate de soude sont bactéricides.
  • Evitez l’eau de javel : elle élimine sans distinction bactéries, champignons et virus, même essentiels à votre équilibre bactériologique. Préférez l’huile essentielle de thym  : 3 gouttes dans un seau d’eau avec 1 cuillère à café de vinaigre.
  • Attention aussi aux produits (de vaisselle, ou même d’hygiène) contenant des agents antibactériens : on les retrouve dans l’environnement et le lait maternel !
10.    C'EST ENTARTRé !

  • Une seule solution : le vinaigre blanc, hyper efficace, mais aussi le jus de citron et le bicarbonate de soude.
  • Si votre eau est très calcaire : posez un adoucisseur sur l’arrivée d’eau.

11.    C'EST BOUCHé !


  • La ventouse reste le plus écologique…et souvent le plus efficace. Les produits déboucheurs du commerce sont extrêmement toxiques et dangereux.
  • Dévissez le siphon pour vérifier que ce qui bouche ne s'y trouve pas.
  • Sinon, essayez ce mélange : une dose de bicarbonate de soude, une dose de gros sel et deux doses de vinaigre blanc. Versée de l’eau bouillante ¼ d’heure après.
12.    IL Y A DU MOISI !

S’il y a du moisi, c’est que la pièce respire mal. Attention : les moisissures peuvent avoir des effets (légers) sur votre santé.
  • Aérer les pièces régulièrement est un premier pas préventif et curatif. 10 minutes par jour suffisent, même en hiver. En plus, la lumière et l’air froid détruisent de nombreux acariens, bactéries, etc.
  • Du vinaigre blanc mélangé à du liquide vaisselle avec une brosse permettra de retirer le moisi.

13.    CA PULLULE D'INSECTES !

  • Evitez les bombes aérosols (on l’a vu plus haut).
  • Evitez les produits classiques : choisissez les solutions plus écologiques. Car l’insecticide, comme son nom l’indique, a pour vocation de tuer l’insecte. Il a donc des effets (moindre mais quand même) sur tout être vivant, dont l’Homme. Beaucoup sont cancérigènes, neurotoxiques, etc. Pour en savoir plus : www.mdrgf.org.
  • Pour un insecte isolé : faites-le sortir ! Pour les ennemis des insectes : écrasez-le.
  • Pour une invasion : il existe des pièges à base de borax et de sucre. Certaines huiles essentielles, bien choisies, sont efficaces. Il existe des mélanges tout prêts répulsifs.
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La question qui tue !

L'EFFET "PLUS BLANC QUE BLANC" CHER A COLUCHE SALIT-IL LA PLANETE ?
 
Oui, hélas : car cet effet purement visuel (rien à voir avec la blancheur effective du linge), est lié à la présence dans les lessives d’azurants optiques, des dérivés pétrochimiques qui ne contribuent pas directement au lavage mais absorbent des rayons UV et réfléchissent la lumière, faisant paraître le linge plus lumineux et augmentant l’impression de blancheur. Problème : les azurants optiques restent des produits chimiques qui ne sont pas totalement éliminés lors du rinçage du linge (c’est la clef de leur action) et peuvent irriter la peau ou provoquer des allergies chez les personnes sensibles. Certaines études ont même suggéré qu’ils pourraient être cancérigènes et retarder la capacité de la peau à cicatriser… En plus, ils sont peu biodégradables et toxiques pour la vie aquatique. Malgré cela, ils restent bizarrement autorisés par exemple dans les lessives dotées de l’écolabel européen. Mais il faut dire que, sur un marché longtemps marqué par les promesses « plus blanc que blanc », nous nous sommes tellement habitués à leur présence que 15% seulement des consommateurs allemands, par exemple, voient en effet le blanc naturel, obtenu sans azurants optiques, comme blanc…
Pensez donc à vérifier les étiquettes (ils sont la plupart du temps indiqués) et achetez dès que possible des lessives sans azurants optiques : gardez en tête de toute façon, à la lumière artificielle ou derrière une vitre, ils sont inefficaces…
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Où trouver ça ?

Avec le MARCHE CITOYEN : trouvez les commerçants bio, équitables ou solidaires près de chez vous !

- Entretien
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- Les nettoyants :
L’Arbre Vert, Ecover, Etamine du Lys, Monoprix Vert, Rainett, H2O
- Composition des produits :
voir www.scienceinthebox.com lancé par Procter & Gamble
- L'électroménager écologique :
Guide Top Ten - La version suisse

-Les produits de grand-mère
www.maisonbio.free.fr
http://raffa.grandmenage.info/

La prestation de ménage écologique: Ecolo2
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