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Rando

RANDO

« Un kilomètre à pied, ça use, ça use, un kilomètre à pied, ça use les souliers»… mais pour peu que les randonneurs, de plus en plus nombreux, soient mal informés ou indifférents aux conséquences de leur passage, ce sont hélas les sentiers qui risquent d’être usés !

En famille ou en solo, à cheval ou à pied, la randonnée est l’un des loisirs les plus pratiqués par les Français. Pour certains, elle sera l’occasion d’une promenade de détente d’une heure alors que d’autres la verront comme un défi sportif d’une semaine !
Quoi qu’il arrive, elle reste l’un des sports les plus accessibles au grand public, que ce soit dans la forêt de Fontainebleau à deux de Paris ou pour le Tour du Mont Blanc… Mais qui dit randonneur dit amoureux de la nature… alors, pour qu’elle nous le rende bien, suivez le guide pour minimiser l’impact humain sur l’environnement !   

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Le saviez-vous ?

-    Près de 15 millions de Français s’adonnent au plaisir de la randonnée en France et à l’étranger. Par randonnée, on entend un déplacement itinérant d’au moins 5 kilomètres qui peut se faire à pied, à cheval, en vélo, en canoë kayak ou même en rafting. Seule condition : les déplacements se font sans l’aide d’un engin motorisé ! www.haglofs.com

-    Grâce à la générosité de ses grands espaces, la France est un territoire privilégié pour les randonneurs : 180 000 kilomètres d’itinéraires dont 120 000 kilomètres de promenade et randonnée (PR) et  60 000 kilomètres de sentiers de grande randonnée (GR) tracés par la FFRP (Fédération Française de la Randonnée Pédestre). Ces GR s’étendent sur 20 000 kilomètres supplémentaires de sentiers dans 23 pays voisins. Il existe également des sentiers de grande randonnée de pays (GRP), souvent en boucle et visant la découverte d'une région.

-    La France regorge de parcs naturels à arpenter pour découvrir les paysages montagnards, côtiers ou campagnards. Sept en France Métropolitaine - les Cévennes, les Ecrins, la Guadeloupe, le Mercantour, les Pyrénées, Port-Cros, la Vanoise -, et deux dans les Départements d’Outre-Mer - le Parc Amazonien de Guyane et le Parc national de La Réunion. Les parcs naturels régionaux occupent quant à eux 7 millions d’hectares soit 12% du territoire français.

-    Quelquefois, les plus belles destinations  sont près de chez nous sans que l’on en ait toujours conscience. Parmi les randonnées de l’hexagone les plus appréciées des excursionnistes :

•    Le TMB alias Le Tour du Mont Blanc (France, Italie, Suisse)
•    Les Chemins de Compostelle  (patrimoine mondial à l’UNESCO)
•    Le chemin de Stevenson, alias GR 70, à travers les Cévennes 
•    La baie du Mont-Saint-Michel
(le GR 223)
•    Le littoral breton, par le GR 34 (ancien « sentier des Douaniers ») 
•    La Grande traversée des Alpes françaises, via le GR 5
 qui relie la Belgique à la Méditerranée, par les Vosges et le Jura...puis le coeur des Alpes.
•    La traversée des Pyrénées, par le GR 10

•    La Corse, entre mer et montagne, sur le GR 20 ( & Le parc naturel régional de Corse)

Cette beauté naturelle attire bien sûr nombre de touristes mais n’empêchent pas les randonneurs les plus aventureux d’aller prendre l’air à l’autre bout du monde pour y découvrir des sites d’exception :
•    St Cuthbert's Way (Angleterre et Écosse)
•    Camino Santiago (Espagne)
•    Le Cervin (Suisse)
•    Le Laugavegur (Islande)
•    TransCanada Trail (Canada)
•    Le Macchu Picchu (Pérou)
•    Milford Track (Nouvelle-Zélande)
•    Torres del Plaine (Chili)

-  Hélas, trop de randonneurs laissent des traces de leur passage dans la nature. L’association Mountain Riders organise depuis quelques années des journées de ramassage des déchets. En 2010, ce sont 65 tonnes de déchets qui ont été ramassées, après la fonte des neiges, dans 140 stations en France et 28 à l’étranger dont 62% de déchets d’origine touristique et 44% de déchet recyclables. N’oublions pas qu’une bouteille en verre laissée dans la nature mettra 4 000 ans à se désintégrer, une bouteille en plastique 100 à 1 000 ans, un mégot  2 à 15 ans et un chewing-gum 2 à 5 ans.  Même les randonneurs alpinistes chevronnés ne semblent pas tous responsables : au printemps 2011, 8 tonnes de déchets ont été ramassées sur le Mont Everest qui est progressivement envahi de bouteilles d’oxygène, de réchauds et autres équipements abandonnés par les randonneurs… On estime qu’une cinquantaine de tonnes de déchets auraient été abandonnées par les expéditions qui s’y sont succédées depuis un demi-siècle. Pour cette raison, le gouvernement du Népal retient 4 000 $US (2 750 €) sur le coût du permis d'escalade, somme restituée aux équipes d'alpinistes lorsqu’elles ramènent leurs déchets. Une organisation d'alpinistes népalais offre 1 000 roupies (15 €) pour chaque kilo de déchets ramené par les cordées.

-    Qui dit déchets dans la nature, dit mise en danger de la biodiversité.
Un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un amphibien sur trois et près de la moitié des tortues d’eau douce sont menacés, selon la "Liste rouge" de l’Union mondiale pour la nature (UICN). Plus précisément, la France figure au 5ème rang mondial en nombre d’espèces animales menacées avec 263 espèces - contre 831 aux USA, 499 en Australie, 388 en Indonésie et 274 au Brésil - et au 9ème rang pour les plantes. En 30 ans, elle a perdu 50% de ses zones humides ainsi que des espèces comme le bouquetin des Pyrénées ou le phoque moine de Méditerranée et voit des espèces communes disparaître progressivement : la perdrix grise, le coucou gris ou encore la mésange nonnette. Une réalité encore plus difficile à accepter quant on sait que 25% des zones françaises sont inventoriées comme étant « écologiques » mais que seul 1,2% du territoire est protégé par des réserves ou des parcs nationaux. C’est simplement en sortant des sentiers balisés que le randonneur perturbe la faune et la flore et cause l’érosion des sols qui mettra plusieurs décennies pour revenir à son état initial avec des conséquences négatives sur la croissance des arbres, et la régénération naturelle.

-    Les feux de forêts mettent aussi fortement en péril la biodiversité et son
écosystème. Selon la Commission Européenne, seuls 10% à 15% des feux proviendraient de causes naturelles. Les feux de forêts dans le bassin méditerranéen représentent une part importante des incendies du monde : 60.000 feux par an dans les pays à risque d'incendie de la zone et, selon la FAO, 700 000 ha détruits chaque année, soit deux fois plus que dans les années 70. La majorité des incendies dans le bassin méditerranéen ont une cause humaine et non naturelle, comme dans les autres régions du monde : imprudences ou accidents en forêt ou en périphérie, lignes électriques, dépôts d’ordures, brûlage de végétaux, camping sauvage, barbecues ou cigarettes… La sécheresse de certains étés favorisent les départs de feux et leur propagation. Pendant l’été, un réseau d’environ 1 100 agents de l’Office national des forêts et des Conseils généraux assure une surveillance des forêts pour prévenir les deux de forêt.

-    La popularité de certains sentiers de randonnées favorise les déplacements en voiture, parfois le seul moyen pour les atteindre. Certaines communes commencent à mettre en place des navettes collectives, des arrêts de transport en commun à proximité des départs de randonnée ou organisent le covoiturage, ce qui permet de réduire les impacts de la voiture, moyen de transport qui reste polluant et dommageable pour les espaces naturels.

-    Même si elle est considérée comme une activité de loisir accessible à tous, la randonnée pédestre occasionne pourtant de nombreux accidents. Plus d’un tiers de tous les décès recensés en montagne surviennent pendant des randonnées pédestres ! Chutes, malaise, randonneur bloqué ou égaré…tel est l’ordre en fréquence des accidents rencontrés lors des randonnées. C’est en haute montagne que les accidents sont les plus fréquents : chaque été, en France, 3 000 personnes sont secourues en montagne.
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Les trucs verts à connaître

LIEU
Avant de choisir un lieu de randonnée, il faut tenir compte du niveau des participants et de ce qu’ils recherchent : prendre l’air et se promener, découvrir et observer la nature, s’isoler, se dépasser en franchissant des obstacles difficiles, escalader…?

-    La balade : Promenade familiale, cueillette de champignons, découverte des paysages environnants sur les sentiers balisés PR (Promenade et Randonnée)…
-    Grande randonnée et trekking : des parcours de plusieurs jours réalisés sur des sentiers balisés GR (Grande Randonnée)
-    Randonnée technique et alpinisme : loin des sentiers battus, les marcheurs expérimentés traversent des passages non balisés et techniques comme des cols et sommets accessibles en haute montagne.
-    Randonnée en régions sèches et désertiques.
-    Raid et trail : courses sur terrain accidenté.
-    Mais aussi : randonnée équestre, randonnée à vélo ou vtt, randonnée avec ânes, randonnée et jeûne (stage de randonnée s’accompagne d’un jeûne de « détox » (eau, tisanes, bouillons filtrés et jus de fruits dilués), randonnées thématiques (vignobles, cultures, pèlerinage..), randonnée en ville ou « city trek »….

TRANSPORT
25 à 30% des gaz à effet de serre émis en France sont liés au transport…Alors comment les amis de la nature peuvent-ils accéder aux chemins de randonnée sans polluer ? Lorsque l’utilisation de la voiture est inévitable pour se rendre au début de la randonnée, on peut envisager de faire du covoiturage pour emmener d’autres marcheurs.
Le cas échéant, il est possible de se déplacer grâce aux navettes mises en place par les communes ou de se rendre au lieu de départ en vélo. Dans tous les cas, mieux vaut opter pour un logement aux abords des lieux de marche.

MATERIEL
-    Vêtements
Les vêtements choisis pour une journée de randonnée doivent permettre de faire face à toute condition climatique tout en étant suffisamment confortables pour une longue journée de marche. Le fameux principe des 3 couches des vêtements de randonnée est à retenir : la première couche garde la peau au sec (coton ou fibres synthétiques), la deuxième protège du froid par ses capacités isolantes (duvet ou fibre polaire) et la troisième, imperméable, protège des intempéries.
Dans l’idéal on choisira des textiles labellisés OEKO-TEX ou Bluesign certifiant l'absence de substances indésirables pour la santé et un système de production textile respectant l'environnement. 
De nombreuses marques proposent des vêtements éco-conçus pour la randonnée : Haglöfs, Millet, Oxbow, Lafuma, Patagonia, Polartec, Rip curl, Salomon.

-    Sac à dos
Le choix d’un sac à dos de randonnée dépend de plusieurs facteurs : la durée de la randonnée envisagée (20 litres pour une journée, 30 à 35 litres pour un week-end, 50 litres au moins pour une semaine), la capacité, la praticité et la ventilation du sac à dos, son poids, et son confort.  Parmi les marques disponibles, on retiendra les marques spécialistes Lafuma, Millet, Berghaus ou Cilao et les produits écologiques de Sea To Summit.

-    Chaussures et chaussettes
Le marché des chaussures de randonnée s’est développé pour répondre aux besoin de chaque type de randonneur : balade, randonnée, trekking ou grande randonnée, montagne, raid…
Pensez à les entretenir. Les qualités d’imperméabilité et de respirabilité s’appuient sur les propriétés des matériaux utilisés, lesquelles propriétés se dégradent sous l’effet de l’eau, du soleil et de la poussière.  Lorsqu’elles sont humides ou mouillées, il faut faire sécher les chaussures loin d’une source de chaleur en enlevant préalablement la semelle intérieure et même les lacets. Des chaussures régulièrement nettoyées resteront efficaces plus longtemps : pensez à les brosser et à enlever les salissures avec une éponge humidifiée avec de l’eau chaude savonneuse après chaque sortie.
Pour être sûr de garder sa paire de chaussures longtemps et d’éviter les ampoules, mieux vaut opter pour une marque spécialiste : préférez les marques françaises -Aigle, Salomon, Lafuma, Millet- et les autres – Asolo, Tecnica, The North Face, Salewa, Columbia , Meindl et Merrel. La plupart de ces chaussures ne sont pas fabriquées en France mais dans des pays où la main d’œuvre est moins coûteuse. Seules  quelques marques ont encore des fabrications françaises comme Galibier qui a chaussé des alpinistes et aventuriers de renom (à partir de 200 euros la paire) ou encore Canin.
Lors de l’achat, essayez vos chaussures avec des chaussettes de randonnée adaptées et prenez-les de préférence plus grandes d’une demi pointure pour tenir compte du gonflement des pieds en fin de journée.
Même difficulté pour les chaussettes : trouver du « Made in France » est exceptionnel. On peut toutefois citer les chaussettes Monnet fabriquées en France.

-    Gourde
Indispensable pour se déshydrater durant l’exercice, les gourdes éco-conçues et sans bisphénol A ni substances toxiques seront privilégiées comme celles des marques Bobble et Sigg, légères et adaptées aux randonnées.

-    Crème solaire, Anti-insectes, Chapeau et Lunettes de soleil.
Pour éviter les coups de soleil sur les épaules, le nez, les cuisses et les mollets, la crème solaire demeure inévitable ! Pour remplacer les filtres de synthèse polluants et potentiellement nocifs, les fabricants de crème Bio - Lavera, Melvita, Phyt's, Bergasol - utilisent des filtres naturels d'origine minérale comme l'oxyde de titane. Si la crème est parfaitement invisible à l’application, il y a de fortes chances que ces filtres minéraux soient sous forme « nano », suspectée d’effets nocifs pour la santé et l’environnement. Un indice 15 est suffisant à condition que la crème soit appliquée en quantité suffisante et renouvelée toutes les deux heures. L’action de la crème solaire vient en complément de celle du chapeau (ou bob, casquette, panama… ) qui prévient aussi les insolations et de celle de lunettes de soleil. Les lunettes doivent être adaptées à l’activité du randonneur – Cebe, Julbo, Mantra – de catégories 3 (en plaine) ou 4 (en montagne) ainsi qu’une forme couvrante pour bloquer latéralement le rayonnement solaire.
Enfin, pour être en parfait accord avec la nature sans se faire dévorer, mieux vaut repousser les insectes que les massacrer : les anti-moustiques naturels sont moins nocifs pour l’environnement que les insecticides de synthèse et ils diffusent généralement une agréable senteur. Les produits Sanoflore, Douce Nature, Mademoiselle Bio garderont les moustiques éloignés grâce à leurs compositions aux huiles essentielles naturelles (géranium, clou de girofles ou encore citronnelle). Des bracelets anti-moustiques naturels et biodégradables peuvent être une alternative, disponibles chez Nature & Découvertes notamment. Les moustiques sont vecteurs de maladies graves comme le chikungunya et la dengue non plus uniquement dans les pays tropicaux mais désormais dans le sud de la France aussi. Selon Que Choisir les alternatives naturelles aux anti-moustiques ne sont pas aussi efficaces que les produits de synthèse : faites votre choix en tenant compte des risques de la région où vous randonnez.

Appareils électroniques et électriques
Lampe torche à manivelle, chargeur solaire, GPS spécial randonnée, ventilateur solaire…autant d’équipements électroniques où on favorisera les énergies renouvelables. Les randonneurs auront l’embarras du choix au Vieux Campeur ou chez Nature & Découvertes.


HEBERGEMENT
    Le logement variera suivant le type de randonnées. Les excursionnistes pourront choisir de loger dans des gîtes, campings, hôtels ou encore à la belle étoile sous une tente. Pour choisir de dormir responsable, il suffit de se renseigner sur les labels des différentes structures :
-    La « Clé Verte » : c’est un label de gestion environnementale attribué aux hôtels et campings qui prend en compte la gestion de l'eau, énergie et des déchets, le ménage ou encore les menus servis.
-    « Hôtels au Naturel » : ils sont implantés sur des territoires naturels d’exception (Parcs naturels régionaux) et  se distinguent également par des pratiques éco-responsables.
-    Les « gîtes Panda » sont des hébergements gîtes de France, majoritairement situés dans un Parc naturel régional, auxquels le WWF accorde son label suivant certains critères environnementaux.
-    Les Stations Vertes regroupent un réseau de 600 communes rurales ou de haute montagne ayant signé une charte de qualité.

ALIMENTATION/DECHETS

Les aliments du randonneur doivent lui permettre de lutter contre la fatigue et les fringales en s’adaptant à la dépense énergétique. Le repas de la veille est constitué de glucides lents (pâtes par exemple) et le petit déjeuner est calorique. Durant la randonnée, il faut profiter des pauses pour boire et manger en petite quantité des aliments denses sur le plan nutritionnel : fruits secs, pâtes de fruit, lait concentré sucré, gâteaux secs, barres énergétiques… Pour tous ces produits, mieux vaut privilégier les produits labellisés bio et équitables et achetés en vrac si possible. On trouvera de nombreux produits nutritifs de ce type dans les points de distribution tels que Biocoop, Naturalia ou encore la Vie Claire.
Pour ce qui est des déchets, emporter avec soi des sacs poubelles et cendriers de poche qui seront vidés dans les poubelles prévues à cet effet, tout en respectant le tri sélectif. D’une manière générale, préférez comme toujours la gourde à la bouteille en plastique, la vaisselle en aluminium léger au jetable et faites réparer vos équipements abîmés plutôt que de les jeter.

BENEVOLAT
         Les chemins de randonnée ne s’entretiennent pas tout seuls ! Chaque année, les 20 000 bénévoles de la Fédération française de Randonnée (et tous les autres d’associations indépendantes) aident au nettoyage et au balisage des sentiers foulés par les randonneurs. Souvent randonneurs eux-mêmes, ils font tout pour remettre la nature dans l’état où elle a été trouvée. Il ne faut pas oublier que, si les balises rendent la randonnée plus simple, elles sont le fruit d’un gros travail de repérage des sites les plus intéressants, d’homologation et de balisage...
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La question qui tue !

Combien de kilomètres ont parcouru les chaussures des randonneurs français avant de fouler les sentiers ?
L’écrasante majorité des chaussures de marche, de randonnée ou de trekking sont aujourd’hui fabriquées en Asie à plus de 10 000 km de nos sentiers de randonnée. Seuls quelques rares fabricants ont réussi à préserver des fabrications en Europe. Galibier, Paraboot et Canin fabriquent encore en France une grande partie de leurs modèles. Solidur propose des chaussures de montagne fabriquées en Italie. Comme on considère habituellement qu’une bonne paire de chaussures dure environ 5 000 km, on peut dire les chaussures de randonnée ont fait au moins deux fois plus de km avant d’être chaussées qu’elles n’en parcourront aux pieds des utilisateurs…
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