La mode existe partout dans le monde, sous des formes très variées, stimulant la création à travers les époques. Mais l’exploitation de ses codes par l’industrie, pousse d’une part les fabricants à négliger les aspects sociaux et environnementaux, et d’autre part les citoyens à jeter et surconsommer. Les accessoires de mode et bijoux fantaisie, réalisés à partir de dérivés du pétrole (plastique souvent), par une main d’œuvre lointaine et « bon marché », ne sont pas durables. D’autant que les marques les démodent volontairement, à une cadence aussi rapide que possible, afin de vendre la prochaine collection.
Heureusement, le marché veut répondre à la demande pressante d’un public en quête de sens. Sacs, bracelets ou colliers, valent surtout par leur dimension symbolique : ce qu’ils disent des personnes qui les portent. Or certains créateurs parviennent aujourd’hui à réconcilier mode et éthique, dessinant des objets aussi branchés que durables. Sacs en bâche recyclée, colliers en ivoire végétal, montres à remontage manuel et autres bagues en os de chameau ou corne de zébu, issus de filières équitables et écologiques, contribuent à cette nouvelle esthétique. Autant de produits plus durables, à condition de choisir des « basiques », qui ne suivent pas les cadences infernales des renouvellements de collection.
Popularisée par le film "Blood Diamond" avec Leonardo di Caprio, la problématique sociale autour du marché du diamant est un défi pour toute l’industrie... et pour les consommateurs, qui ignorent la plupart du temps que l’éclat et la richesse des pierres précieuses cachent en réalité des pratiques d’extraction et de commerce particulièrement sombres et misérables. Petit panorama des choses à savoir pour rendre leur éclat aux pierres précieuses...
Qui songerait à déloger les bijoux en or de la première place au hit-parade universel des plus belles preuves d’amour et de féminité ? Comment soupçonner que derrière tant de brillance et de richesse se cachent des pratiques parfois si sombres et misérables qu’elles ont tôt fait de ternir, pour celui qui en a connaissance, ces symboles de bonheur et d’éclat ? Car l’industrialisation des pratiques d’extraction est telle aujourd’hui que si l’on comptabilisait le coût social et environnemental de l’or pour calculer la valeur réelle des bijoux que nous convoitons, peu d’entre nous pourraient (et voudraient) encore se les offrir. Voici notre petit guide à l’attention des chercheurs d’or "vert"...