L’impact sur l'environnement n'attend pas le nombre des années, et avec les couches jetables, les petits bébés produisent de gros déchets ! Inventées dans les années 1960, les couches jetables sont une invention révolutionnaire qui a certes fait le bonheur des mamans et celui des grands groupes du secteur, mais pas forcément celui de la planète ! Aux Etats-Unis les couches représenteraient ainsi 1,4% des déchets solides à traiter et, selon d’autres estimations du Women's Environmental Network (WEN), une association de femmes basée à Londres, les couches représenteraient, en volume, jusqu’à 50% des déchets générés par une famille avec un enfant ! Quelles sont les alternatives possibles ? Voici notre petit guide vert des couches pour bébé…
On aime le soleil, la peau caramel, la vitamine D que les rayons nous aident à synthétiser, mais le message est passé : point trop n’en faut. Si on ne veut pas devenir prématurément des vieilles peaux ridées qui produisent des mélanomes, on évite les coups de soleil qui peuvent nous brûler jusqu’au troisième degré et on se protège. L’industrie cosmétique propose pour cela une panoplie complète de produits solaires de protection vendus en pharmacies, parfumeries, grande distribution mais aussi magasins bio. Voyons comment faire le meilleur choix pour sauver sa peau sans sacrifier la planète.
Ca fouette, ça cocotte, ça chatouille les narines, ça empoisonne, ça cogne ou ça prend à la gorge. Les odeurs corporelles sont rarement assimilées à de printanières odeurs florales. Voilà pourquoi dans la gamme des cosmétiques et produits du corps, s’il en est un dont il est difficile de se passer, c’est bien le déodorant. Parce que l’effluve corporel brut de fonderie, garanti naturel à 100%, aux notes acides, musquées, âpres et odorantes, il faut aimer. L’Homme étant un animal social, il prend soin de lui pour plaire et/ou ne pas trop déplaire à autrui. Voilà pourquoi depuis toujours, les humains cherchent à camoufler l’acidité de leurs dessous de bras ou à éviter le surplus de transpiration qui se charge de redessiner les chemisiers noirs. Depuis quelques années, les alternatives aux déos classiques existent. Et de fait, on peut s'en asperger sans risquer d'empester l'environnement.
Alors que nous nous interrogeons de plus en plus souvent sur la provenance et la composition des aliments que nous consommons ou des cosmétiques que nous utilisons, rares sont nos interrogations sur le dentifrice, qu'on nous conseille pourtant d'utiliser trois fois par jour sans faute! Son utilisation, dans l'idéal après chaque repas, permet d'enlever plus facilement la plaque dentaire, évite la mauvaise haleine, et prévient les maladies des dents et des gencives. Mais que contiennent réellement nos tubes? Tour d'horizon d'un indispensable de notre salle de bain.
Les chercheurs de l’industrie cosmétique ont depuis fait des miracles. Les palettes de maquillage d’aujourd’hui reprennent toutes les nuances de la création et il existe plus de couleurs différentes de rouge à lèvres que n’ont jamais osé en rêver les reines égyptiennes. Le hic, c’est que les produits de maquillage sont des cosmétiques comme les autres. Ils ont emprunté les mêmes travers que la cosmétique conventionnelle. Et ils ont en prime leurs défauts à eux. Mais ouf ! Une poignée de marques bio se décarcassent pour proposer aux coquettes des couleurs aussi saines que jolies, pour leur beaux yeux sensibles.
C’est un des paradoxes du monde moderne : les médicaments que nous consommons pour nous soigner ont l’effet inverse sur la planète. Ils la rendent malade et ils risquent de nous rendre malades à notre tour. Des résidus de centaines de produits pharmaceutiques - l’œstrogène, en particulier, mais aussi les anticancéreux, les antibiotiques et même l’aspirine - se retrouvent en abondance dans l’eau des rivières et dans les sols. L’eau potable que nous utilisons pour préparer les repas ou faire le café du petit déjeuner contient elle-même d’importants résidus médicamenteux. Les stations d’épuration n’arrivent pas à détruire toutes les molécules. Leurs boues se retrouvent également dans les champs où elles sont épandues et utilisées comme engrais, sans que l’on connaisse leur effet à long terme sur l’écologie.
Jusqu’à récemment, rares étaient ceux qui se souciaient de l’impact des médicaments et de leurs résidus que nous rejetons dans la nature. Depuis peu, une prise de conscience commence à émerger, notamment, grâce à l’énorme étude de l’Académie de pharmacie, publiée en septembre 2008, intitulée « Médicaments et Environnement ». Si nous ne faisons rien, la pollution de notre environnement par les produits pharmaceutiques pourrait bien devenir la prochaine crise écologique menaçant directement notre santé. Voici donc quelques règles à garder en tête pour prendre soin de la Terre en prenant soin de nous-mêmes par la même occasion.
L’organisation environnementale Greenpeace juge la situation grave : des pans entiers de forêts anciennes disparaissent dans nos toilettes puisque la grande majorité des papiers hygiéniques utilisés dans le monde sont issus de fibres vierges de bois alors que l’on pourrait les fabriquer à partir de fibres recyclées de vieux papiers. Même son de cloche chez WWF : la consommation quotidienne de papier toilette en Suisse représenterait en équivalent « forêt » la superficie de 22 terrains de football. Elles sont loin les années 70 et ce spot publicitaire de Lotus, où un bambin débarquait dans le salon au beau milieu des invités de papa et maman après avoir déroulé dans tout l’appartement un rouleau entier de papier toilette ! Le papier toilette, recyclé et dûment labellisé écologique, doit être désormais utilisé avec parcimonie. Voici nos explications sur le pourquoi et le comment.
On en connaît qui dorment avec une goutte de parfum en guise de chemise de nuit, d’autres qui ne peuvent mettre le nez dehors sans un pschitt de leur fragrance préférée. Les rayons des parfumeries, avec leurs 400 nouveautés par an, nous donneraient presque le tournis. Le marché est gigantesque et se porte comme un charme : l’industrie française des parfums et cosmétiques représentait plus de 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2006. C’était alors le 4ème des grands secteurs exportateurs de l’Hexagone (après l’aéronautique, l’automobile et les boissons - hors armement). Cette réussite commerciale éclatante ne serait rien sans la révolution chimique qui a débuté au 18ème siècle, pour vraiment faire basculer le secteur dans les années 60. Depuis, les flacons produits à grande échelle sont remplis de molécules artificielles. A l’heure, où l’on s’interroge de plus en plus sur les conséquences éventuelles des ingrédients chimiques sur l’environnement et la santé, les parfums n’échappent pas à la question. Alors, inoffensif le pschitt quotidien de sent-bon ?
Tous les mois, c’est la même rengaine… Les femmes sont incommodées, indisposées, eh oui elles ont leurs règles, leurs menstruations, leurs ragnagnas, leurs trucs. Autant de formulations abracadabrantes pour désigner à demi-mot la période mensuelle pendant laquelle les femmes perdent du sang. La période des règles s’accompagne souvent d’une instabilité d’humeurs caractérisée par de l’émotivité, de la nervosité et de l’irritabilité. Pour autant, la vie active continue : école, boulot, sport, etc… Ces dernières années, les progrès en matière de protections hygiéniques ont largement facilité la gestion de cette période avec son lot d’offres commerciales et de publicités. Un commerce fécond qui cache toutefois une réalité moins profitable à l’environnement et à la santé. Un petit guide qui ne vous fera plus considérer les menstruations comme avant…