C’est évidemment difficile de dire adieu à un proche et souvent l’environnement n’est pas la première préoccupation d’une famille dans la tristesse. Mais si la planète comptait pour la personne disparue et pour vous, la fin de vie représente une dernière occasion de rendre hommage à cet engagement, et de montrer symboliquement notre attachement à l’empreinte que nous laissons derrière nous sur cette Terre quand nous la quittons. Et si la peine peut aussi générer un peu de bien, tout en facilitant le travail du deuil, pourquoi s’en priver ?
Ca y est : ce bébé qui arrive vous plonge dans un univers de consommation nouveau, que vous ne soupçonniez pas ! Il va falloir acheter tout plein de produits dont certains aux noms exotiques pour ceux d’entre vous dont c’est le premier : des couches, des jouets, des lits à barreaux, des langes, des mobiles, des tours-de-lit, des transats, des cosy, des turbulettes, des body, des dort-bien, des doudous, des mini-chaises, des mini-lunettes, des mini-chaussures… des mini-tout et n’importe quoi, souvent, qui s’accumulent incroyablement vite au regard des besoins finalement minimes d’un tout-petit. D’autant plus que l’arrivée d’un bébé est pour beaucoup d’entre nous l’occasion de reconsidérer nos choix de consommation et plus généralement nos choix de vie : comment mieux équilibrer notre vie privée et notre vie professionnelle ? Voulons-nous continuer à vivre en ville ou élever nos enfants à la campagne ? Dans quel monde ce bébé va-t-il grandir, quelle planète laissons-nous aux générations futures ? Les études le montrent : la naissance d’un bébé est aussi une (re)naissance à la conscience environnementale de ses parents, qui deviennent plus sensibles aux questions de pollution, au sort des enfants moins chanceux nés à l’autre bout du monde, etc. Pour preuve, la naissance d’un enfant est aujourd’hui la première cause de conversion à l’alimentation biologique, devant une maladie grave survenue à un proche…
Outre le projet culturel et artistique, l’organisation d’un festival se confronte aujourd’hui à toutes sortes de problématiques : sécurité, transports, gestion des déchets, santé, emploi et formation, pollution et dégradation des terrains et espaces végétaux etc.
Rendre l’écologie festive ou le festival écologique n’est pas simple mais les organisateurs de festivals sont désormais nombreux à adopter des pratiques respectueuses de l’environnement qui rendent la musique et la culture porteuses de sens civique et de responsabilité !
« Green is the new white » disent les anglo-saxons pour désigner la nouvelle tendance qui monte : organiser une cérémonie de mariage « verte », chic, champêtre et résolument écologique ! Hétéro ou homo, religieux ou civil, mariage ou Pacs, peu importe : des bagues au menu, du faire-part au transport, des fleurs à la lune de miel en passant par la liste de mariage, chaque détail de votre fête peut désormais être revu à la mode responsable… Avec un budget total qui peut varier entre 8 000 et 20 000 euros, après tout, le mariage est une occasion importante de consommation, même si évidemment cela casse un peu la magie de le voir comme ça. Un mariage vert ne vous coûtera pas forcément plus cher, sauf peut-être en temps et en investissement personnel. Mais le mariage est aussi une formidable occasion de créer une fête à votre image, émouvante et mémorable pour ceux qui vous aiment. Et puis, sait-on jamais, avec une centaine d’invités en moyenne, vous pourriez même éveiller joyeusement au passage quelques consciences ou vocations…
Fête religieuse devenue événement commercial de grande ampleur, Noël ressemble désormais à une célébration planétaire de notre société de sur-consommation. La fin d’année cristallise ainsi le grand écart de notre société entre ceux qui en ont trop et ceux qui n'ont rien (le second grand sujet du journal télévisé le soir du réveillon n'est-il pas assez systématiquement la solidarité et le Noël des plus pauvres ?). Il est vrai que la figure du Père Noël telle que nous la connaissons aujourd’hui, issue d’un détournement du personnage de Saint Nicolas (patron des enfants, toujours célébré le 6 décembre dans l’est de la France, notamment), est éminemment commerciale puisqu’inventée en 1931 par Coca-Cola dans une publicité ! Mais depuis quelques années des voix s’élèvent, du côté des ONG comme des Pouvoirs Publics, pour nous ramener à la raison et dénoncer le fait que cette consommation débridée est synonyme de surplus de déchets et de pollution. La plus ancienne de ces manifestations est la Journée sans Achats : initiée en 1991 par l’association canadienne Adbusters, elle a lieu le dernier samedi de novembre et est aujourd’hui célébrée dans plus de 20 pays.
Il est loin le temps où, à la Saint Valentin, les jeunes gens déclaraient leur flamme par une aubade cependant que les filles à marier regardaient le plumage des oiseaux pour déterminer le métier de leur futur époux… Indissociable des petits cadeaux que se font les couples pour renouveler leur amour réciproque, la Fête des Amoureux, célébrée planétairement le 14 février, a pris un air commercial qui ne plaît pas à tout le monde : simple carte ou bouquet de fleurs, bijou sophistiqué ou dîner au restaurant, week-end à deux ou accessoire coquin, l’amour ne se mesure certes pas au montant de la note, mais il reste que les sollicitations sont nombreuses pour ceux que leur flamme ne rend pas aveugles aux publicités. Et les marchands de fleurs ou de bijoux, tout comme les organisateurs de week-end romantiques, excellent d’ailleurs à rappeler la date de la Saint Valentin à tous les étourdis ! Voici un petit guide vert pour déclarer sa flamme sans faire griller la planète…