Il y en a pour tous les goûts. En spray, en bougies, en prises murales, avec ou sans recharge… Pour parfumer nos nids douillets ou encore plus fort, pour carrément « détruire les odeurs »… Le marché des senteurs pour la maison est en pleine forme. Mais ces molécules qu’on diffuse dans l’atmosphère des maisons sont-elles pour autant inoffensives ? Plusieurs voix d’experts s’élèvent pour alerter les consommateurs. Nous passons 85% de notre temps dans des lieux de vie confinés (bureau, maison, transport) à l’air plus ou moins pollué. Beaucoup de ces produits masquent les odeurs désagréables, certes, mais en contrepartie, polluent l’air ambiant. Un comble ! Alors pour respirer chez soi sans risque d’irritation, d’allergie, une fois de plus, c’est le retour à la simplicité qui s’impose.
Indispensable compagnon de l’homme, l’animal de compagnie a sa place dans un foyer sur deux en France. Comme son nom l’indique, un animal de compagnie est destiné, non pas à travailler pour l’homme ni à lui fournir de quoi se nourrir mais juste à être présent auprès de lui. L'animal de compagnie est un objet d'attachement dont la présence est rassurante. Il rompt la solitude et l'isolement social. C'est une aide précieuse pour certaines catégories sociales, notamment les personnes âgées et les enfants. Seulement voilà : à l’heure où tous nos gestes quotidiens comptent dans notre bilan environnemental, le choix d’un compagnon à poils, à plumes ou à écailles devrait intégrer des critères environnementaux. Le mode de vie de l’animal, son alimentation, les produits que son propriétaire achète pour lui font que l’animal exerce sur l’environnement un impact plus ou moins élevé. Petit tour d’horizon des enjeux liés à la présence de ces petites (ou grosses) bêtes chez nous et inventaire des solutions écolos à notre portée !
Vivre écologique, c’est en premier lieu vivre en harmonie avec son environnement le plus proche : son logement. L’écologie ne tire-t-elle pas son nom du grec « oïkos », maison ?
Pour se sentir bien dans son habitation, le bricoleur du dimanche (qui est maintenant de plus en plus une bricoleuse !) se lance souvent bille en tête dans des travaux d’aménagement qui peuvent se révéler plus nocifs qu’il n’y paraît : l’air intérieur de notre lieu de vie est souvent bien plus pollué que l’air extérieur, en raison notamment des produits utilisés pour le bricolage : peintures, vernis, traitements du bois… contiennent des produits toxiques polluants qui, en se diffusant dans l’habitation, sont nocifs pour la santé. Il est pourtant très simple de faire de son petit bout de planète domestique un écosystème où il fera bon vivre...
La chambre d’un enfant se conçoit de plus en plus comme une pièce à vivre à part entière où l’enfant pourra évoluer dans un univers personnalisé, où il pourra garder ses jouets, ses livres et tous les objets auxquels il tient. L’aménagement de cette pièce doit pouvoir assurer, outre le confort et la tranquillité de l’enfant, sa sécurité tant vis-à-vis de risques d’accidents domestiques comme les chutes, chocs ou coupures que de risques vis à vis des substances chimiques que peuvent libérer les différents éléments de décoration ou d’ameublement. Vaste programme, surtout si l’on se préoccupe des impacts environnementaux de tout ce qui compose cette chambre… Mais tout à fait faisable puisqu’aujourd’hui les parents et futurs parents trouveront toute une offre de produits adaptés à ce défi : peintures et revêtements de sol naturels et non polluants, meubles sans émissions toxiques fabriqués en bois issus de forêts gérées durablement et même meubles conçus pour durer toute une vie…
Pour leurs besoins domestiques, les ménages français consomment 47 % de l’énergie produite dans le pays et le chauffage représente à lui seul 65 % de cette consommation domestique d’énergie (ou 77 % si on inclut la production d’eau chaude sanitaire) mais aussi14 % des émissions nationales de gaz à effet de serre. Outre sa contribution au changement climatique, les impacts environnementaux liés à la production de l’énergie sont principalement la génération de déchets radioactifs, la pollution de l’air liée à la combustion d’énergies fossiles ou de bois (pour les appareils anciens ou défectueux) et l’épuisement de ressources non renouvelables. Et si parmi l’ensemble des sources d’énergie pour le chauffage il en existe de plus vertueuses que d’autres, n’oublions pas que le chauffage le plus écologique est celui qu’on n’utilise pas : une maison bien conçue et bien orientée, munie d’une bonne isolation (voir la fiche Isolation ), d’une ventilation efficace (l’idéal étant les ventilations double-flux à récupération de chaleur) et de vitrages performants, réduit considérablement la facture chauffage… et les émissions de polluants et de gaz à effet de serre correspondants.
La déco écolo, c’est une tendance de fond, affirment les bureaux de styles et autres chasseurs de tendance. Mais derrière l’expression déco écolo, faut-il seulement voir des motifs avec des feuillages, des fleurs, des animaux, des couleurs empruntées à la nature ? Une dalle en PVC imprimée d’une scène bucolique avec des solvants issus du pétrole respecte-t-elle vraiment la planète et notre santé ? Non évidemment. Choisir ses meubles, ses tapis, ses coussins sans polluer l’atmosphère de nos nids douillets et en s’assurant que les personnes qui les ont fabriqués sont traitées dignement, c’est un tout petit peu plus compliqué que de se fier à des motifs floraux. Mais ça reste tout à fait faisable et un grand plaisir.
Alors que plus d’un milliard d’individus de par le monde n’ont pas accès à de l’eau potable, nous utilisons en France 140 litres d’eau du robinet par jour en moyenne, une eau parfaitement potable qui alimente nos chasses d’eau, nous sert à prendre des bains et douche, à faire notre lessive ou encore laver notre voiture. Cette eau, une fois « usée » est traitée par une station d’épuration avant d’être rejetée dans l’environnement. Ce traitement a un coût et n’élimine pas complètement les polluants. Il faudrait consommer moins d’eau et moins la polluer. Voici notre guide pratique écolo de l’eau à la maison pour vivre confortablement avec beaucoup moins d’eau et moins de pollution.
Nous sommes d’accord, le premier bon réflexe en matière d’énergie (comme pour les déchets ou l’ensemble de la consommation de ressources), c’est l’économie. Alors on fait la chasse aux veilles sur les appareils électriques, on installe des ampoules basse consommation partout, on choisit de l’électroménager portant la meilleure note (un A) sur l’étiquette énergie… Et pour faire la chasse au gaspi en bonne et due forme, on isole un maximum, on installe des doubles vitrages, etc. Et après ? Pour choisir l’énergie qui convient à nos nids douillets tout en évitant la surchauffe de l’atmosphère et la pollution, il va falloir qu’on s’habitue à penser renouvelable. Et qu’on se familiarise avec ce nouveau vocabulaire : solaire, éolien, bois-énergie, géothermie… Voici un petit guide pour s’y mettre, sans attendre que le baril de pétrole atteigne des prix abracadabrantesques.
Que ce soit dans la cuisine ou la salle de bains, les « produits blancs » font partie de notre paysage domestique : près de 100% des ménages français sont équipés d’un réfrigérateur, d’un lave-linge, d’un aspirateur, d’un fer à repasser. 63% d’un micro-ondes, 48% d’un congélateur, 37% d’un lave-vaisselle et 24% d’un sèche-linge. Petit tour d’horizon des réflexes à avoir au moment de pousser la porte de votre magasin d’électroménager, afin que l’équipement de votre maison soit à la fois utile, économique… et plus léger pour la planète.
Elles en sont souvent le maillon faible : qui n’a pas le souvenir grelottant d’un simple vitrage glacé et dégoulinant d’humidité, véritable passoire à calories pendant la saison froide ? Or, les vitrages, tout comme les huisseries qui les maintiennent, ont fait des progrès spectaculaires dans les vingt dernières années : doubles vitrages à isolation renforcée, triples vitrages, voire vitrages intégrant capteurs solaires thermiques ou photovoltaïques, les parois vitrées apportent aujourd’hui des capacités d’isolation équivalentes à celle des murs… avec la clarté en plus.
Dans le neuf comme en rénovation, comment choisir des vitrages et des huisseries qui optimisent l’efficacité énergétique, été comme hiver, tout en apportant confort et lumière à l’intérieur ?
Mon détergent lave-t-il plus blanc que blanc ? Même s'ils permettent de nettoyer, désinfecter ou dépoussiérer, beaucoup de produits ménagers contiennent des substances qui nuisent à l'environnement (pollutions extérieures et intérieures) et à notre santé (irritation de la peau, des yeux, et des poumons). Car ils se retrouvent, après usage, dans notre intérieur, et dans l'eau et la nature. De plus, notre chasse aux bactéries a comme effet secondaire d’empêcher notre organisme de développer un système immunitaire suffisant. Or, de nombreux produits bien plus écologiques existent désormais. De plus, le savon, l'eau, le bicarbonate de soude, le vinaigre, le jus de citron, et une brosse à récurer ordinaire peuvent répondre à la plupart des besoins en matière de nettoyage, et il est possible de faire ses propres mélanges avec des résultats identiques, sans tomber dans l'hygiénisme à outrance. Pourtant, ces produits simples, plus sains et bien moins polluants, ces "recettes de grand-mère", n'ont pas la cote, car ils sont suspectés de ne pas laver assez bien, de ne pas désinfecter…et de ne pas laisser la bonne odeur de propre à laquelle nous nous sommes habitués. Car les méthodes marketing des vendeurs de produits de nettoyages sont bien rôdées : odeurs, couleurs et consistances sont finement étudiées pour vous séduire. Alors, que choisir ?