Votre banque est-elle bonne pour l'environnement ? Et votre argent ? On pense souvent que les banques ont peu d'impacts sur l'environnement, en tant que sociétés de services. Ou que leur impact se résume à leur consommation directe d'énergie, de papier, d'encre et de matériel de bureau. Et pourtant… C'est oublier que l'argent des banques (et donc en partie le vôtre) sert indirectement à financer des projets qui ont eux des impacts directs sur l'environnement et la santé : infrastructures pétrolières, industries chimiques, autoroutes, etc. Votre banque a donc une véritable influence, à travers la manière dont elle place l’argent, à travers les entreprises qu’elle finance et les conditions qu’elle impose lorsqu’elle accorde un prêt à un projet industriel. A un niveau plus local et quotidien, votre banque peut aussi agir en vous proposant, à des taux intéressants, des produits de placement et des prêts permettant de financer des projets à vocation écologique et solidaire : entre l'épargne solidaire, l'Investissement Socialement Responsable (ISR) et les prêts "verts" pour faire des travaux ou consommer écologique, le choix ne manque plus.
La publicité, le marketing et l'écologie font-ils bon ménage ? Difficile de dire oui : d'un côté, les allégations qui vantent de plus en plus fréquemment les avantages écologiques des produits et services sont souvent peu, voire pas du tout fondées. De l’autre, les labels écologiques officiels, les labels privés des marques et les faux labels se multiplient, ce qui est source de confusion pour le consommateur.
L'augmentation très importante ces derniers temps de l'utilisation d'allégations écologiques ne signifie malheureusement pas que de nombreux produits et services sont soudain devenus plus écologiques. Le secteur de la communication (annonceurs et agences de communication) a seulement fait de l'écologie un simple argument de vente comme un autre.
Cette sur-exploitation de l'écologie pour vendre brouille les repères du consommateur sur ce qui est vraiment écologique. Pire encore, elle est source de méfiance : selon une "Enquête sur les attitudes et comportements des Français face à l'environnement" (ADEME/IPSOS - juin 2006), ceux-ci estiment aujourd'hui que les déclarations environnementales ne sont pas claires (60 %), pas suffisantes (71 %), qu'ils n'ont pas la garantie que le produit a bien les qualités qu'il dit avoir (57 %) et 38 % estiment encore que les déclarations ne sont pas scientifiquement fondées.
Enfin, autre impact écologique de la publicité à ne pas négliger, l'inondation de prospectus, qui contribue de manière conséquente à alourdir le poids de nos déchets.
Dans ce contexte, comment s’y retrouver et savoir à quelles allégations accorder du crédit ? Et comment prévenir le harcèlement publicitaire dont nous sommes parfois victimes ? Voici un petit guide de la consommation raisonnée de publicité.
Plus que tout autre exercice, la bagatelle est en effet un petit bijou écologique : dans sa forme la plus dépouillée, nulle autre énergie que celle du corps n’est sollicitée ; aucun accessoire n’est absolument nécessaire ; elle fait du bien sans perturber qui que ce soit.
Et s’il y a bien un endroit où être un cochon est permis, c’est dans son lit. "Faites l’amour, pas la guerre !" criaient les audacieux soixante-huitards. Après le rose de l’émotion, le rouge de la passion, le sexe se décline en vert. Attention, comme l’être humain adore faire compliqué, sa bête à deux dos, quand elle est outillée, peut tout de même avoir quelques impacts sur l’environnement.