Déclinaison de l'éco-label européen aux services d'hébergement touristique qui permet de réduire leurs impacts environnementaux. Un référentiel similaire existe pour les services de camping.
L'Eco-label européen sur les services d'hébergement touristique garantit de faibles impacts environnementaux de l'exploitation des hébergements touristiques. Il comporte 37 critères obligatoires portant sur la limitation de la consommation d'énergie (niveau d'isolation thermique élevé des fenêtres, chaudières de rendement supérieur à 90%, utilisation d'ampoules à faible consommation) et d'eau (débit des robinets et douches inférieur à 12 litres/minutes, arrosage des plantes avant midi et après le coucher du soleil, sur la réduction de la production de déchets (pas de produits jetables au restaurant ou dans les chambres), sur l'incitation à l'utilisation de ressources renouvelables (au moins 2 % de l'électricité doit provenir de sources d'énergie renouvelable) et de substances moins dangereuses pour l'environnement (l'utilisation du charbon comme source d'énergie est proscrite) ; il comporte aussi un volet sur l'information et l'éducation à l'environnement. Un référentiel similaire existe pour les services de camping.
Référentiel libre d’accès | |
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Critères sociaux | |
Critères environnementaux | |
Critères sanitaires | |
Approche Cycle de vie | |
Critères économiques | |
Evaluation multicritères |
Par un tiers indépendant de la marque utilisant le label | |
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Par un tiers indépendant de l'organisme gérant le label |
Ce référentiel est précis et assez exigeant et son process de contrôle par des tiers certificateurs indépendants comme pour tous les eco-labels, est rigoureux.
Il a été attribué depuis 2003 à une trentaine d'hôtels en France, dont plusieurs établissements de la chaîne Best Western ou des hôtels indépendants comme l'Hôtel La Pérouse à Nantes ou encore le château Les Fontaines près de Chantilly.