Début juin, une nouvelle avait ébranlé la planète jouet : Barbie est un serial killer qui s’attaque à des pans entiers de forêts tropicales indonésiennes. Une enquête menée par Greenpeace avait permis d’établir un lien entre la maison-mère de la blonde peroxydée et ses emballages, fabriqués en pâte à papier et carton achetés à l’entreprise Asia Pulp and Paper (APP), connue pour ses pratiques peu responsables accusées de détruire la forêt indonésienne. Greenpeace avait dévoilé la triste nouvelle à Ken qui s’était empressé de quitter sa belle, le cœur brisé. Malheureusement, Barbie n’avait pas été la seule accusée de ces crimes : d’autres fabricants de jouets, comme Lego, Hasbro ou Disney, étaient aussi rendus coupables du massacre ! Certains n’ont pas tardé à réagir : après que Mattel, plus particulièrement pris pour cible, se soit engagé à changer sa politique d’achats de papier et carton (sans toutefois fixer de délai pour la mise en œuvre de ces changements, souligne Greenpeace), la célèbre marque de briques à assembler Lego vient également d’annoncer un changement de politique d’approvisionnement. Concrètement, trois engagements ont été pris, qui devraient stopper net les achats en provenance d’APP : réduction des quantités d’emballages, achats de matériaux recyclés lorsque c’est possible, et dans le cas contraire, utilisation exclusive de papier ou carton portant le label FSC, qui garantit que les fibres proviennent de forêts gérées durablement.
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