Le 100 % électrique est un véritable défi. Pour tendre vers cet objectif, les efforts de développement se maintiennent afin d’optimiser les performances des voitures électriques. Parmi celles adoptées jusqu’ici figure l’augmentation de la “densité énergétique”. Le principe : produire des voitures plus petites, pour réduire la consommation nécessaire à leur déplacement ; concevoir des batteries plus efficaces, pour emmagasiner ou récupérer plus d’énergie. Mais ces techniques ont leurs limites.
À l’exception de rares modèles, le secteur propose peu d’exemplaires du genre à prix abordables. Expansion du réseau de bornes de recharge, mesures d’aides à l’achat, niches fiscales, de nombreux moyens sont déployés pour élargir la part de marché des e-cars en France. Parmi les modèles intermédiaires du futur électrique, les voitures hybrides tiennent le haut du pavé. Pour rappel, une voiture hybride est équipée d’un moteur thermique avec un système de stockage d’énergie tampon. Celui-ci collecte en partie l’énergie dégagée lors des décélérations ou freinages. La France est d’ailleurs le pays leader en matière d’alimentation automobile “bi-énergie” : les unités hybrides représentaient 2,3 % du marché français en 2013.
En 2015, existe-t-il des pistes pour favoriser un développement des voitures électriques en Europe encore plus écologique ? Le supercondensateur est peut-être une solution. En forme de boîtier plat non volumineux, le supercondensateur peut être inséré dans des espaces réduits (toit, plancher, portes, etc) et fonctionne à l’électrolyte (liquide permettant la diffusion du courant électrique). Les avantages sont nombreux : il se recharge en quelques minutes (contre plusieurs heures pour une batterie traditionnelle), est plus économique et écologique (sans lithium). Seul hic : le supercondensateur libère une énergie rapide mais limitée. Le pari pour les ingénieurs revient donc à accroître sa capacité de stockage, pour égaler le niveau des batteries actuelles. En cas de réussite, des modèles équipés de supercondensateurs uniquement, remplaceraient les e-cars et véhicules hybrides actuels.
Pour l’instant, c’est à plusieurs milliers de kilomètres de là, à l’Université de technologie du Queensland en Australie, que repose l’avenir de la filière...
Pour aller plus loin, consultez notre fiche "Truc Vert" sur la mobilité.