Soucieuse de donner des clefs de compréhension de l'écologie au quotidien, l'ADEME s'intéresse aux produits courants : après une étude sur l'impact environnemental du jean, elle vient de mettre en ligne une étude sur le téléphone portable et un outil de simulation en ligne qui permet de faire varier les choix de consommation et d’utilisation du mobile (durée de vie, taille de l’écran, type de téléphone, options éventuelles, type de chargeur, habitudes de recharge et fin de vie) pour voir comment ceux-ci en affectent l’impact écologique global. Les conclusions sont assez claires et le simulateur a l’avantage de le démontrer de manière très visuelle : pour limiter l’impact environnemental associé à l’utilisation d’un téléphone portable, il est d’abord nécessaire d’éviter les téléphones à grands écrans type LCD, équipé d’une fonction GPS ou d’une technologie à clapet ; ensuite, il est conseillé de débrancher le chargeur du téléphone lorsque la charge est terminée (pour mémoire, un chargeur branché consomme de l’électricité dans tous les cas !). Pour réduire encore cette consommation, il est même préférable d’utiliser un chargeur de type "dynamo" à manivelle, comme celui de Freeplay vendu chez Nature & découvertes. Enfin, plutôt que de laisser son téléphone rangé dans un placard, il est préférable de le déposer dans une filière de traitement (nouvellement accessible grâce à la réglementation sur le traitement des déchets électroniques en fin de vie) – le téléphone sera ainsi recyclé ou réutilisé après réparation, ce qui est mieux de le le laisser vieillir au fond d’un tiroir ou pire encore de le jeter avec les ordures ménagères. Ceci étant dit, le plus important est de prolonger autant que possible la durée de vie du téléphone : en effet, les impacts sont quasiment doublés lorsque le téléphone est remplacé après une seule année d’utilisation (plutôt que deux), en sachant que la durée réelle d’utilisation d’un téléphone est aujourd’hui plus proche de 9 mois que de douze.