Aujourd’hui, la fourrure a de plus en plus mauvaise presse auprès des consommateur·rice·s. Et pour cause, les méthodes d’abattage utilisées pour récupérer la fourrure des visons, renards, lapins ou encore ratons laveurs, sont particulièrement cruelles (gazage, électrocution, étourdissement électrique). Sans parler des problématiques environnementales que pose l’utilisation de la fourrure … En effet, les fermes à fourrure, qui exécutent chaque années plus de 60 millions d’animaux, comptent une très grande concentration de cadavres dont l’incinération émet des gaz extrêmement nocifs tels que du monoxyde de carbone, de l’oxyde d’azote, du dioxyde de soufre et de l’acide chlorhydrique. Face à l’émergence d’une opinion publique farouchement opposée à l’utilisation de la fourrure, plusieurs acteurs du textile ont pris des engagements pour éradiquer cette matière de leurs offres. Réunies au sein de la coalition Fur Free Alliance, de nombreuses marques de luxe (Stella Mac Cartney, Vivienne Westwood…) et de prêt-à-porter (Zara, Aigle, Kookaï, Esprit, etc) sont aujourd’hui engagées contre l’utilisation de fourrures issues de l’élevage et du piégage. En parallèle, d’autres marques tentent de développer des alternatives à la fourrure. C’est le cas de la marque hollandaise HoodLamb qui, depuis 1993, propose des vêtements fabriqué à base de chanvre. Pour la saison automne/hiver 2017, elle vient de lancer une parka à base de chanvre dont la doublure et le col sont en fausse fourrure synthétique, composée de PET recyclé, permettant ainsi de continuer à porter de la fourrure sans pour autant encourager la cruauté envers les animaux. Cerise sur le gâteau : HoodLamb est engagée depuis plusieurs années dans ce combat aux côtés de la PETA, association de défense des droits des animaux, et Sea Sheperd qui milite pour la protection des écosystèmes marins.