Alors que la plupart des compagnies aériennes proposent à leurs clients de compenser les émissions de CO2 liées à leur vol lors de la réservation de celui-ci, Virgin Atlantic et son très iconoclaste fondateur Richard Branson ont dévoilé récemment leur intention de vendre la compensation carbone, durant les vols, lorsque les hôtesses passent en cabine pour proposer des alcools, parfums et autres articles en duty free… L’objectif est de convaincre un nombre important de clients d’acheter cette compensation carbone (alors que d’autres, comme British Airways, se sont vus reprocher la faible proportion de clients « volontaires » et que les meilleurs programmes similaires, comme ceux de Jetstar ou de Destinations Santé, atteignent environ 10% des clients). Pour cela, Virgin veut titiller la mauvaise conscience de ses clients en vendant publiquement les compensations (plutôt que de manière confidentielle, sur Internet) pour les inciter à imiter le cas échéant leur voisin qui viendrait d’acheter ces « crédits ». Le principe desdits crédits, proposés avec la fondation myclimate, est simple : il s’agit de compenser les émissions générées par le vol en finançant des projets d’énergie renouvelable qui génèrent, à l’inverse, des économies d’émissions de CO2, en Inde et Indonésie (lesquelles économies sont certifiées par le label Gold Standard).