Selon Karex, le plus grand fabricant de préservatifs au monde, le marché du condom s’est élevé à 27 milliards d’unités dans le monde en 2015. Autant de déchets qui finissent à la poubelle ou pire dans la nature après utilisation. Actuellement, la majorité des préservatifs en vente sont non biodégradables. Ils sont composés de polyuréthane, un plastique dérivé du pétrole ou de latex synthétique, fabriqué en Thaïlande. On y ajoute conservateurs, parfois des arômes et aussi des stabilisants chimiques qui peuvent provoquer irritations et allergies. Une enquête réalisée par le Lanceur, un site dédié au journalisme d’enquête, pointe du doigt le préservatif « Classic Jeans » de la fameuse marque Durex, le modèle le plus vendu en France. Plusieurs substances toxiques y ont été détectées, dont le cyclotrisiloxane, un perturbateur endocrinien néfaste pour la fertilité. Un professeur endocrinologue a également découvert la présence de composants toxiques (dodécane et octadécane) placés dans les lubrifiants, très absorbables par les muqueuses… Heureusement, les marques de préservatifs naturels ont débarqué dans les magasins biologiques. Ainsi, Gabrielle Lods, une suissesse engagée a fondé Green Condoms Club, une marque de préservatifs en latex bio, sans paraben ni perturbateurs endocriniens. En plus d’être bio, ces préservatifs sont une aubaine pour les vegan puisqu’ils sont dépourvus de caséine, une substance fabriquée à partir de produits d’origine animale utilisée dans le processus de fabrication des préservatifs classiques. Elle est remplacée par de l’extrait de chardon, permettant à la marque d’obtenir le label « VEGAN ». Complètement transparente sur la composition de ses préservatifs, l’entreprise Green Condoms Club a de beaux jours devant elle. À 12,90€ le paquet de 10 unités, elle offre même le transport : plus d’excuses pour s’amuser en toute sérénité !
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