La Fédération Française des Télécoms, Nathalie Kosciusko-Morizet et Chantal Jouanno ont signé le 22 juillet dernier une Charte volontaire d’engagement pour le développement durable avec comme engagement phare la mise sur le marché de boitiers plus économes en électricité. Cette mesure prend tout son intérêt quand on sait que 20 millions de boitiers équipent aujourd’hui les foyers français – l’économie potentielle est donc conséquente. L’objectif de cette Charte est de stabiliser la consommation électrique globale des télécommunications d’ici 2012 et de la réduire de 10% d’ici 2020 - malgré une augmentation prévue de l’équipement des foyers.
Mais comment faire pour fabriquer des boîtiers plus économes ? C’est là qu’intervient une innovation radicale issue de la R&D la plus poussée : un interrupteur ! C’est tellement simple qu’on se demande pourquoi aucun fournisseur n’y avait encore pensé… Le principe est le même que pour tout autre appareil électrique – il s’allume lorsqu’il est utilisé et il s’éteint pendant la nuit ou au milieu de la journée lorsque personne ne s’en sert. Naturellement, cet interrupteur permettra, en plus des économies d’électricité, de réduire les émissions d’ondes électromagnétiques comme les ondes Wifi – considérées comme dangereuses par de nombreux experts et associations. Sur la base du volontariat, Orange, SFR et Bouygues ont déjà fait part de leur volonté de faire évoluer leur box en ce sens.
En plus des économies d’énergie, la Charte prévoit de développer les offres de reprise des anciens téléphones, de diffuser les usages innovants des TIC en faveur du développement durable, d’intégrer les principes de RSE et d’éco-responsabilité dans les entreprises.