Une étude récemment publiée et financée par Microsoft (allié pour l'occasion à Intel) compare l’impact en terme de consommation d’énergie et de contribution au changement climatique des différents modes de distribution de la musique : téléchargement avec ou sans gravage de CD, achat de CD en magasins, achat de CD en ligne, etc. Naturellement, toutes les dimensions de l’achat été prises en compte, comme l’existence et la nature de l’emballage (notamment pour les CD utilisés à domicile) mais aussi le mode de transport par air ou route (dans le cas d’un achat en ligne). Et le résultat est sans appel : dans tous les cas, les téléchargements ont entre 40 et 80% de consommations d’énergie et d’émissions de CO2 en moins que l’achat du CD distribué par la maison de disque. Une bonne nouvelle, alors qu’Apple est devenu l’an dernier, via iTunes, le premier vendeur de musique aux Etats-Unis (devant le géant WalMart) avec un quart des ventes américaines. Outre-Atlantique, le téléchargement (légal) est devenu une habitude pour les consommateurs de musique, avec 35% des ventes cette année… ce qui n’est pas encore le cas en France, même si les ventes de CD y régressent (-18,3% en 2007 par rapport à 2006) au profit des ventes digitales.