A l’approche de la Journée Mondiale de la Terre, le 22 avril prochain, le groupe américain de la restauration collective Bon Appetit, qui sert 80 millions de repas par an, vient d’annoncer son engagement à réduire d’un quart les émissions de carbone liées à ses activités. Au menu : une réduction de 25% des achats de bœuf et de fromage, l’achat exclusif de viandes élevées en Amérique du Nord, l’arrêt des produits de la mer transportés par avion et l’achat exclusif de poissons pêchés localement ou congelés en mer, l’arrêt des eaux importées d’Europe notamment, le développement du compostage alimentaire et la réduction des déchets alimentaires. A noter : Bon Appetit avait déjà lancé en 2006 un "Eat local challenge" en s’engageant une fois par an à ne servir que des repas composés d’aliments provenant de 200 kilomètres à la ronde, et en augmentant globalement de 25% la part de tels ingrédients dans les menus de tous ses restaurants, dont la cantine du célèbre MIT à Boston et le restaurant du siège social de Cisco. Le groupe est même allé plus loin dans certains restaurants-tests, avec une communication renforcée sur le "régime pauvre en CO2" et le bannissement des fruits exotiques par exemple. Une approche qui gagne du terrain dans tous les pays occidentaux, même si certains la contestent parfois.