Parce que 31 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent du contenu des assiettes, l'association Bon pour le Climat prend le pari de fédérer les professionnels dans la mise en place d'une offre économe en CO2. Tous les types de restauration sont concernés. Pour obtenir l'appellation "Bon pour le climat", un établissement s'engage à proposer au moins une entrée, un plat, et un dessert issus de produits de saison, locaux et mettant en avant le végétal, selon une charte d'engagement validée par l'Ademe. "Respecter ces trois critères permet de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre" assure-t-on chez Bon pour le Climat. Moyennant une adhésion de 100 €, le restaurateur bénéficie de l'accompagnement de l'association, d'outils en ligne (idées recettes peu coûteuses en gaz à effet de serre, adresses fournisseurs, poids carbone des produits) et d'éléments de communication (stickers cartes) vis-à-vis de ses clients.
"Je souhaite profiter de l’occasion de la conférence mondiale pour le climat de décembre 2015 [qui se déroulera à Paris, ndlr] pour fédérer un maximum de chefs de cuisine pour jouer un rôle pédagogique auprès des consommateurs et faire perdurer cette action bien au-delà de cette conférence" souligne François Pasteau, président de Bon pour le Climat. Pour le chef patron de l'Epi Dupin (Paris VIe), être un chef "Bon pour le climat" signifie "mettre en valeur les végétaux et les accompagner de protéines animales". "J’ai toujours construit mes recettes en commençant par les végétaux et en me demandant avec quel poisson ou viande je pouvais les associer" précise-t-il.
3 autres restaurants se sont dores et déjà engagés : Le Chalet des Iles (Paris XVIe), les Orangeries (86) et le Pied de Nez (83). Le GNI et Synhorcat soutiennent l'opération ainsi que Relais & Châteaux, l'AJEC21, et l'association EPE.
Cet article du blog Restauration 21 est reproduit sur notre site dans le cadre d'un partenariat.