Selon une enquête internationale AXA/ IPSOS menée dans 13 pays d'Europe, d'Asie et d'Amérique, les opinions publiques sont désormais mobilisées sur le changement climatique. D’abord, selon l’étude, 90% des personnes sondées estiment que le climat a subi des changements importants au cours des vingt dernières années, et 73% en constatent les effets dans leur lieu de vie (hausse constante des températures moyennes et augmentation des événements climatiques extrêmes -inondations, sécheresses, cyclones...). Cette conviction est presque universellement partagée (à plus de 95%) dans les nouvelles économies et les pays proches des tropiques. Elle s'exprime aussi (à 72%) aux Etats-Unis, pourtant traditionnellement climatosceptiques. Autre enseignement intéressant : l’inquiétude suscitée par le changement climatique (exprimée par huit personnes sur dix dans les économies matures) n'est pas éclipsée par la crise économique. Autre bonne nouvelle, si l’on peut dire : loin de se laisser aller au fatalisme, 88% des sondés pensent qu'agir pour limiter le changement climatique et ses conséquences est possible. L’action est notamment attendue, sans surprise pour une étude commanditée par Axa, du côté du secteur de l'assurance. Ainsi, 61% des sondés estiment que les assureurs doivent contribuer à la limitation du risque climatique et 57% que les compagnies d'assurance peuvent aider les gens à faire face aux conséquences du changement climatique : développement des connaissances sur les risques émergents mais aussi incitations à l’atténuation du changement climatique (ex. contrats favorisant les énergies renouvelables, de meilleures performances énergétiques, une industrie automobile plus propre et une manière de conduire
plus rationnelle…) mais aussi à l’adaptation (ex. développement de couvertures de risques d’inondations ou de tempêtes qui inciteraient les personnes et les communautés à prendre des mesures de prévention…).