Pendant que le leader des moteurs de recherche sur Internet, Google, a annoncé en 2007 son intention de devenir neutre en carbone cette année et d’investir 175 millions de dollars en mécénat dans les trois prochaines années dont l’essentiel pour financer le développement des énergies renouvelables, ses plus petits concurrents rivalisent d’imagination… verte ou solidaire, pour se différencier.
Ainsi, Blackle a été créé par une société australienne pour rappeler à l’internaute que le combat pour le climat se joue aussi dans les petits éco-gestes quotidiens : concrètement, les recherches de Blackle sont basées sur celles de Google, mais Blackle affiche un écran principalement noir, ce qui permet d'économiser de l'énergie (le site affiche même les quantités totales économisées depuis la création de Blackle).
Autre approche : celle de Planete.Way2.Be, un moteur de recherche (également fondé sur les recherches Google) qui entend donner un coup de pouce à la lutte contre le réchauffement climatique, en reversant 100 % de ses bénéfices publicitaires à la fondation des Nations-Unies, et notamment aux programmes destinés à lutter contre le réchauffement climatique.
Enfin, VeoSearch est le Français de l’étape, avec déjà près de 7 millions de recherche et 12 000 euros de dons à son actif depuis sa création en octobre dernier. Comment ça marche ? Fondé sur les recherches de base sur Yahoo, Exalead, Google ou Ask (au choix de l’internaute), VeoSearch reverse 50 % de ses revenus publicitaires à des projets associatifs de développement durable proposés aux internautes qui l'utilisent.