C’est à l'occasion du FISE (Festival International de Sport Extrême) qui s'est déroulé à Montpellier du 20 au 24 mai qu’Earth Water, une nouvelle eau responsable lancée par deux "locaux" (qui ont importé la marque créée aux USA en 2008), a coulé pour la première fois sur le territoire français. De quoi s’agit-il ? Alors que les eaux en bouteille sont de plus en plus controversées pour leur contribution à l’augmentation des déchets et que l’eau du robinet semble emporter la bataille malgré l’ombre des résidus médicamenteux que l’on y trouverait, Earth Water défriche le territoire (vierge en France mais occupé outre-Manche par Belu et outre-Atlantique, par exemple, par Starbucks avec Ethos) des eaux-partage. Autrement dit : une eau minérale dont 100% du bénéfice net est reversé à une noble cause, en l’occurrence ici l’Agence du Haut commissariat des Nations Unies pour l’aide aux réfugiés (UNHCR) qui mène des programmes pour donner, justement, l'accès à l'eau propre et potable aux populations des camps de réfugiés. Rappelons que 6000 personnes, principalement des enfants, meurent chaque jour à cause du manque d'eau et que l’UNHCR travaille avec 33 millions de réfugiés dans 110 pays. Autre innovation d'Earth Water : comme Aquapax, Earth Water est proposée dans un emballage carton Tetra-Pak pour les événements comme le FISE ou la vente à emporter, en plus de la classique bouteille en plastique de 1 litre pour la grande distribution (mais il s’agit ici de bioplastique fabriqué à partir de matière végétale et renouvelable), et en bouteille de verre pour la restauration.