Une grande proportion de conducteurs roule bien souvent avec des pneumatiques sous-gonflés. Outre le risque de provoquer des accidents graves, rouler dans de telles conditions est redoutable autant pour les dépenses des automobilistes que pour la planète. Michelin, le fabricant français de pneumatiques bien connu, a récemment soulevé ce problème en Angleterre. Selon une étude menée par la multinationale, 31,5 millions de voitures anglaises rouleraient avec des pneus sous-pressurisés. Chaque année, cela engendrerait des dépenses supplémentaires atteignant en moyenne 65 livres par conducteur, soit un milliard de livres au total. On peut dire que la note est salée ! Rappelons que des pneus mal pressurisés affectent la sécurité d’une voiture et de ses passagers : les pneumatiques se détériorent plus vite et peuvent être mis à plat brutalement, la tenue de route est altérée, le risque d’aquaplaning accru et la distance de freinage rallongée. La planète en paie aussi le prix. Rouler avec des pneumatiques sous-gonflés entraîne une surconsommation d’essence et serait responsable de l’émission de 2 milliards tonnes de CO2 dans l’atmosphère chaque année en Angleterre. Les conseils de Michelin aux conducteurs anglais et aux autres : prendre l’habitude de vérifier la pression de ses pneus tous les mois et avant d’entreprendre un long trajet. Un réflexe pour faire du bien à la planète… et à son porte-monnaie !
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