Un récent article du New-York Times fait le point sur l’émergence d’hôtels écologiques en Californie : la terre du gouverneur « vert » Schwartzenegger semble en effet un terreau propice à l’innovation hôtelière, puisque de la Napa Valley à San Francisco ont récemment fleuri des lieux de villégiature où le luxe n’est plus associé à l’abondance de biens et de déchets… Tous refusent les savons et autres gels-douches en unidoses jetables au profit des distributeurs fixés au mur, changent les draps (bio) et serviettes à la demande des clients seulement, choisissent des matériaux de construction/décoration et des produits détergents écologiques et non toxiques, préfèrent les ampoules éco-efficaces et les chasses d’eau économes, pratiquent le recyclage jusque dans les chambres des clients et, surtout, forment les membres de leur personnel qui deviennent les meilleurs ambassadeurs de la démarche, les meilleurs proposant en outre le label LEED pour l’éco-construction du bâtiment, des écrans permettant de suivre les consommations énergétiques du bâtiments, des panneaux solaires, une piscine écologique, et des produits exclusivement bio ou locaux dans leur restaurant… Parmi la sélection chic et écologique du New-York Times, l’hôtel Ambrose à Santa Monica, l’hôtel Orchard Garden à San Francisco ou encore l’hôtel Gaia Napa Valley Hotel and Spa dans la Napa Valley et le très bel hôtel de montagne Cedar House Sport dans la région de Lake Tahoe (tarifs à partir de 60 à 150 euros la nuit).