En partenariat avec la CLCV, l’association écologiste Les Amis de la Terre vient de publier, dans le cadre de sa campagne consacrée aux acteurs financiers, la seconde édition de son guide éco-citoyen "Environnement : comment choisir ma banque ?". Objectif : évaluer les impacts environnementaux et sociaux liés aux activités des grandes banques françaises, afin de sensibiliser les épargnants à l’utilisation qui est faite (à leur insu le plus souvent) de leur argent. Basé sur l’expertise de BankTrack, un réseau international d’ONG spécialisées sur la finance, le guide constate ainsi que de nombreuses banques françaises sont impliquées dans des projets controversés du point de vue environnemental et social, dans les secteurs gaziers, pétroliers, miniers, nucléaires, etc.
Le classement établi sur cette base distingue trois groupes de banques : en tête de peloton, on trouve ainsi la Nef et le Crédit Coopératif, dont les impacts sont jugés "positifs", suivis de la Banque Postale, la Banque Populaire, la Caisse d’Epargne et le Crédit Mutuel-CIC, qui présentent des risques "faibles à modérés" pour la planète, et enfin du Crédit Agricole-LCL, de la Société Générale et de BNP Paribas, qui s’avèrent les banques "à risque maximum" selon l’ONG. Plébiscitée pour son engagement, la Nef est la seule institution qui ne finance que des projets dans le domaine environnemental, social ou culturel. Elle est également la seule à publier chaque année la liste des projets financés, le montant du prêt octroyé et une description du projet.
A l'occasion de la rentrée universitaire, les Amis de la Terre accompagnent le guide d’un site Internet Jechoisisbienmabanque pour que les étudiants aient accès aux informations leur permettant de choisir leur banque de manière réfléchie et responsable. Une aide utile, dans un contexte où les banques déploient des trésors d’imagination commerciale pour séduire ces jeunes adultes dont beaucoup resteront ensuite fidèles à leur première banque…