"J’en avais assez d’être une végétarienne affamée à qui l’on ne proposait, au fil de ses voyages, que des frites et de la pizza". C’est ainsi que Radhika Oswal, épouse de l’homme d’affaires australien Pankaj Oswal et fondatrice de la toute nouvelle enseigne de fast-food écologique Otarian (2 restaurants à New-York et 2 restaurants à Londres ouverts mi-avril après 3 ans de préparation), explique sa vocation. Plus qu’une enseigne végétarienne et branchée, Otarian se veut une chaîne de restauration écologique, qui sert de la "world food" faite avec des ingrédients locaux, dans des restaurants intégralement aménagés avec des matériaux recyclés (plastique, verre, aluminium, etc.), propose des emballages 100% recyclables et compostables, recycle ou composte 98% de ses déchets, pratique une "cuisine sobre" pour économiser les ressources (selon sa fondatrice, Otarian consomme ainsi trois fois moins d’eau qu’un établissement comparable) et surtout affiche sur sa carte le contenu carbone de chaque plat et les économies d’émissions de CO2 réalisées par rapport au plat carné équivalent. "Même si nos clients ne savent pas trop ce que représente le contenu carbone des plats, ils sont sensibles aux économies réalisées pour la planète…" affirme Radhika. Otarian propose d’ailleurs des menus bas carbone – combinant des plats qui garantissent une économie au moins égale à 3 kilos de carbone (soit l’équivalent de 10 ou 20 kilomètres en voiture, selon qu’il s’agit d’un véhicule polluant ou plus propre) par rapport à un menu similaire qui contiendrait de la viande. Et, comme il se doit, l’enseigne offre également à ses clients une carte de fidélité qui accorde d’autant plus de points que les économies de carbone sont grandes !