Le géant américain des boissons Pepsi vient de rendre public le résultat de son travail avec le Columbia Earth Institute pour calculer l’empreinte climatique de certains de ses produits… dont la brique de 2 litres de jus d’orange frais Tropicana Pure Premium, depuis la culture des oranges jusqu’au rayon du supermarché. Bilan (dont la fiabilité est certifiée par l’organisme britannique Carbon Trust) : 1,7 kg de carbone sont émis tout au long de la vie de ce jus d’orange. Comme les étiquettes carbone ne sont pas encore répandues, un tel chiffre n’est guère parlant, en tout cas pour le consommateur qui voudrait comparer les produits entr’eux. Par contre, il est intéressant pour le fabricant qui peut ainsi identifier les étapes de la vie du jus d’orange Tropicana qui sont les plus émettrices en CO2 (et donc prioritaires à travailler pour réduire l’impact global) : et là, surprise, c’est la culture des oranges qui se taille la part du lion (60% des émissions, essentiellement du fait de la production et de l’utilisation d’engrais chimique), tandis que la distribution et le transport représentent 22% de l’impact sur le climat, et l’emballage 15%. Pepsi prévoit dans les mois prochains de calculer les empreintes de Pepsi, Diet Pepsi et Gatorade. Avec une idée simple : "on n’améliore que ce que l’on mesure". A quand du Tropicana bio ?