Habitué des campagnes chocs, Greenpeace se fait de plus en plus entendre par les grandes marques comme récemment avec sa campagne Detox, qui a pour but de pousser les grandes marques textile à choisir des fournisseurs responsables. Le rapport de l’ONG révèle que certains sous-traitants chinois de marques comme Puma, Nike ou Adidas polluent les rivières en rejetant des produits toxiques provoquant problèmes hormonaux et cancers. Cet été, des militants verts se sont même convertis en stripteasers devant les enseignes des équipementiers sportifs pour protester et… se sont faits entendre ! Puma (groupe PPR), dans la lignée de ses engagements récents, a été le premier à réagir en s’engageant à lutter contre l’utilisation et les rejets de produits toxiques dans sa chaîne de fabrication. La marque au félin n’en est en effet pas à son coup d’essai, elle s’était déjà faite remarquer avec son « Clever little bag », un sac-boîte à chaussures qui permet de réduire de 65% les quantités de carton utilisées. Une initiative cohérente avec les ambitions du groupe PPR qui avait déjà annoncé sa volonté d’explorer de nouveaux modèles économiques et de faire des enjeux sociaux ou environnementaux des sources d’innovation. Comme chez Nike ou Adidas, des experts y travaillent désormais sur des produits 100% recyclables ou biodégradables. Ces évolutions sont particulièrement attendues dans un secteur d’activité trop souvent mis en cause… Dans la foulée de Puma, Nike et Adidas se sont également engagés à la rentrée à assainir la filière textile.