A l’occasion du Cebit, le salon consacré aux nouvelles technologies qui s’est tenu à Hanovre, en Allemagne, début mars mars, l’ONG environnementale Greenpeace a publie les résultats d’une enquête sur les produits électroniques intitulée "En route pour une électronique verte".
Pour la première fois, Greenpeace classe des produits et non des marques, comme dans le guide "Pour une high-tech responsable", publié régulièrement depuis 2006. Concrètement, Greenpeace a proposé ici aux quatorze principaux fabricants du secteur de lui fournir les produits qu’ils considèrent comme les plus écologiques, dans quatre catégories : ordinateurs de bureau, ordinateurs portables, téléphones mobiles et assistants personnels (PDA). L’organisation a ensuite décerné une note à chacun, en fonction de trois critères :
l’utilisation de substances chimiques dangereuses (mercure, PVC, retardateurs de flamme bromés, antimoine, beryllium, phtalates…) ;
l’efficacité énergétique ;
le cycle de vie et le recyclage du produit.
Le bilan n’est pas brillant, avec trois produits seulement notés au-dessus de la moyenne : l’ordinateur portable Sony Vaio TZ11, le téléphone mobile Sony Ericsson T650i et l’ordinateur de poche Sony Ericsson P1i. En tête du classement, mais en dessous de la moyenne, on trouve aussi un ordinateur de bureau de Dell, un autre de HP, un ordinateur portable Toshiba et le téléphone N 95 de Nokia. "Les fabricants prennent de plus en plus au sérieux les impacts sur l’environnement de leurs produits, mais ils ont encore un long chemin à faire", conclut Yannick Vicaire, chargé de la campagne Toxiques de Greenpeace. Les consommateurs ne devraient plus avoir à choisir entre un produit sans toxiques et un produit économe en énergie."