Avec le lancement du MacBookAir, fin janvier 2008, Apple crée à nouveau la surprise avec un ordinateur portable ultra-fin (il se glisse dans une enveloppe A4) et en profite pour se re-verdir la pomme, puisque le dernier des Mac incarne aussi les récents progrès d’Apple en matière de respect de l’environnement.
En 2007, Apple avait en effet été épinglé par l’ONG Greenpeace dans son classement des constructeurs high-tech pour son utilisation de substances toxiques et son absence de politique de gestion des déchets. Steve Jobs, le patron de la firme à la pomme avait immédiatement réagi en s’engageant pour un « Apple plus vert ». Dans le dernier rapport de Greenpeace, Apple avait du coup enregistré une belle progression, passant de la quatorzième et dernière place à la dixième. Le MacBook Air va encore plus loin : conforme aux exigences du label Energy Star, c’est le Mac qui consomme le moins d’énergie ; son boîtier est en aluminium recyclable et son écran en LCD (cristaux liquides), moins polluants que les tubes cathodiques ; gros effort aussi à noter sur la toxicité, avec ces écrans sans mercure ni arsenic, une carte-mère sans retardateurs de flamme bromés (RFB) et des câbles internes sans PVC (Polychlorure de vinyle). Enfin, l’emballage a été réduit de 56%. Résultat : le MacBook Air a reçu la mention Argent de l’EPEAT, un éco-label pour les produits informatiques qui prend en compte l’ensemble du cycle de vie, de la conception au recyclage.
Tout n'est bien sûr pas encore parfait mais Apple gagne des points auprès de Greenpeace. Reste encore à généraliser cette éco-conception à l'ensemble des produits (dont les prochaines versions de l'iPhone) et fournir un effort dans la prise en charge des déchets, ce qui pousse GreenPeace à conclure que la pomme est plus verte mais pas encore tout à fait mûre.