Forte émettrice de méthane et de protoxyde d’azote – ayant respectivement un pouvoir de réchauffement 25 fois et 300 fois supérieur à celui du CO2 - la viande bovine est responsable de presque 10% de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine. L’addition est donc salée pour les 910 millions de hamburgers consommés annuellement en France.
La chaine de fast food suédoise Max Burger a pourtant trouvé la solution : proposer des hamburgers à impact carbone positif, grâce à un système de réduction des émissions à la source et de compensation. Ainsi, 110% des émissions de carbone d’un hamburger Max sera absorbé par des plantations d’arbres. Ce hamburger innovant à impact carbone positif sera lancé mi-juin dans 130 restaurants de la marque en Europe du Nord et Moyen-Orient.
Et qu’en est-il de la consommation de 15 500 litres d’eau et de 7 à 10kg de céréales nécessaire à la production d’un simple kilo de viande bovine ? Là aussi, la chaine suédoise a la réponse : troquer le steak de bœuf pour un steak de viande blanche. Avec 4 000 litres d’eau pour produire un kilo de viande de volailles, l’empreinte eau de cette option est bien moins néfaste. La marque approfondit encore davantage la réduction à la source de ses impacts environnementaux en proposant des galettes sans viande dans ses hamburgers. En effet, un kilo de protéines végétales comme des lentilles ne nécessite que 50 litres d’eau. L’objectif de la marque : servir uniquement des plats sans viande rouge parmi les plats secondaires de son menu, d’ici 2022. Max Burger s’est donc soumis, avec succès, à l’honorable exercice de réduire et compenser les impacts environnementaux dramatiques de la fast food.