Le divorce accroît l’empreinte écologique d’un couple, ont conclu très sérieusement des chercheurs, spécialistes de l’environnement à l’Université du Michigan, dans une étude récemment publiée dans une revue scientifique américaine. D’après Eunice Yu et Jianguo Liu, auteurs de cette étude conduite dans 12 pays différents (USA, Brésil, Grèce, Espagne, Roumanie, etc.), le divorce entraîne notamment une plus grande consommation de ressources et une moindre éco-efficacité dans l’utilisation de ces ressources. La conséquence du divorce est certes la réduction de la taille moyenne du foyer, mais ces foyers dépensent plus d’argent, par personne, que les couples mariés. En outre, cela signifie aussi un plus grand nombre de foyers et de ce fait une plus grande pression sur la surface de terre occupée, mais aussi sur l’eau et l’énergie. Dans un contexte où le taux de divorce augmente dans la plupart des pays, en même temps que les préoccupations environnementales, « une vigilance particulière devrait être accordée à ce point, par les individus comme par les gouvernements », souligne M. Liu. La consommation de ressources des couples divorcés serait en effet entre 42 et 61% plus importante que celle des couples mariés. Aux Etats-Unis seulement, pour la seule année 2005, la dissolution des mariages aurait induit une consommation supplémentaire de 73 milliards de kilowattheures et 2,76 milliards de mètres cubes d’eau.