Relever le défi #NoplasticChallenge, proposé pour la deuxième édition par l’association No Plastic In My Sea, c’est entrer en résistance pendant 15 jours, du 22 mai au 5 juin. Bien plus qu’une initiative citoyenne, c’est un sérieux coup de pression envoyé aux enseignes et aux industriels ! Des alternatives au plastique sont d’ailleurs relayées graphiquement sur des images à partager avec le #NoPlasticChallenge : bannir les pailles, adopter une gourde, refuser la vaisselle jetable, ramener sa tasse au boulot, acheter du vrac et du savon solide, etc !
A terme, il faudrait que le défi s’inscrive tous les jours dans nos usages, à la maison comme en entreprise. No Plastic In My Sea révèle que seulement 21% des matériaux plastique sont recyclés : un chiffre confirmé par Zero Waste France qui précise, dans un rapport de juin 2018, que moins de 25% des déchets plastiques sont valorisés en France et 30% en Europe. Le reste se retrouve enfoui ou tapisse le fond des océans ! Ce même rapport indique en effet qu’entre 150 000 et 500 000 tonnes de déchets plastiques s’y retrouvent chaque année…
L’année dernière, 80 000 personnes avaient relevé le défi. Cette année, des entreprises apportent également leur soutien : une motivation supplémentaire pour les uns, un bon coup de communication sur les engagements pour les autres ? C’est le cas de Sodastream qui s’empare du défi pour promouvoir sa bouteille en verre - alternative au plastique donc - et pour renforcer son implication sociétale en promettant de reverser 10% de ses ventes réalisées à l’association No Plastic In My Sea.
No plastic, c’est fantastique !