Depuis plus de cent ans, le monument le plus célèbre de France n’en finit pas d’éblouir les touristes du monde entier. Et pour cause, la création de Gustave Eiffel n’a pas pris une ride et a su traverser les décennies. Mieux, elle se modernise en s’adaptant aux enjeux actuels de développement durable. La SETE (Société d’Exploitation de la Tour Eiffel) poursuit en effet l’objectif d’alimenter le monument en énergie 100% renouvelables. Déjà, la Dame de Fer brille à la nuit tombée de mille feux grâce à un éclairage à 95% de type LED. Les besoins en chauffage sont également assurés par des pompes à chaleur et une réserve d’eau pluviale a été installée pour alimenter les sanitaires du pavillon Ferrié. Ces aménagements ont été engagés en 2005 dans le cadre du Plan Contractuel d’Investissement conclu avec la Mairie de Paris qui visait à rendre la Tour Eiffel exemplaire en termes de développement durable. Car, rappelons-le, la consommation électrique annuelle de la Tour avoisine celle d’une ville d’environ 300 habitants !
Récemment, deux éoliennes à axe vertical ont été installées au deuxième étage, à 127 mètres de haut. Couleurs gris et taupe, celles-ci se fondent parfaitement dans le paysage. Hautes de 7 mètres et avec 3 mètres d’envergure chacune, elles ont une capacité de production de 10 000 kWh par an, soit l’équivalent de la consommation énergétique de la boutique du premier étage. Des équipements loin de pouvoir subvenir aux besoins en électricité du monument mais dont l’installation relève du symbole, à quelques mois de la COP21 qui se tiendra à Paris. La Tour Eiffel affiche ainsi son engagement en matière de développement durable.