L’enseigne de fast-food, qui s’est déjà illustrée en France avec l’ouverture du restaurant “vert” de Beaugrenelle, a rendu public récemment son programme expérimental portant sur 10 restaurants écologiques dans le monde, visant notamment à tester différentes méthodes pour réduire les consommations d’énergie et les quantités de déchets produites. Il est vrai que ces deux sujets sont de vrais défis pour McDonald’s : les aliments industriels, transformés, surgelés et prêt-à-servir que sert l’enseigne génèrent de plus grandes consommations d’énergie (un écobilan mené par McDo a montré que l’énergie représentait plus de la moitié de l’impact environnemental de ses restaurants, devant les emballages et les déchets), cependant que les emballages de conservation des aliments mais aussi de service (notamment vaisselle jetable dans le cas de la vente à emporter) génèrent davantage de déchets. Et tout cela coûte cher à McDonald’s chaque année, soit 1,7 milliards de dollars pour la facture énergétique et 1,3 milliards pour le traitement des déchets, dans les 31 000 restaurants de l’enseigne. Mais les pistes existent : l’un des restaurants-tests, situé à Chicago, consomme ainsi 25% d’énergie en moins qu’un restaurant classique et génère 50% de déchets en moins. Du côté des déchets, l’enseigne confie placer beaucoup d’espoir sur les emballages compostables, même si McDonald’s n’a pas à ce jour trouvé de solution conforme à ses exigences fonctionnelles. Des perspectives intéressantes, dans un contexte où 80% de l’impact environnemental de McDonald’s reste néanmoins lié aux aliments servis (élevage bovin, culture du soja, utilisation d’huile de palme, etc.).
Pour en savoir plus sur les impacts environnementaux des restaurants, consultez notre "truc vert" sur le sujet.