Avec g=9.8, vous n’avez plus d’excuses : il est maintenant possible de s’habiller écolo de la tête aux pieds ! Cette jeune marque créée en 2005, et qui tire son nom de la constante d’accélération de la pesanteur terrestre, a en effet lancé à la rentrée une gamme de bas, mi-bas et socquettes assortis à ses pièces existantes (soutien-gorge, boxer, shorty, cache-cœur, body, top et pantalon d’intérieur). Ces sous-vêtements (qui s'adressent aussi bien à la femme qu'à l'homme ou à l'enfant) sont réalisés en fibre du pin, une matière particulièrement douce issue du recyclage des déchets d’élagage de l’arbre. Les tissus utilisés sont labellisés Oekotex, qui garantit l’absence de risques d’allergies ou d’irritation et naturellement, l’absence d’éléments cancérigènes comme par exemple les composés azoïques entrant dans la composition de certaines teintures. Non contente de se distinguer par les qualités environnementales de ses vêtements, l’entreprise se montre également soucieuse de soutenir la production française : les chaussettes sont fabriquées dans une usine vendéenne, à Saint-Gilles et les modèles « homewear » dans le village de Montilliers, près d’Angers, ce mode de production réduisant ainsi considérablement les impacts environnementaux liés au transport. Pour les livraisons des revendeurs, le transport ferroviaire est toujours préféré au transport routier. Cette jeune marque de lingerie s’attache enfin à concevoir des modèles sobres, intemporels aux couleurs naturelles (bleu lagon, rouge brique, vert tilleul) et toujours coordonnables entre elles. Tout cela a valu à g=9.8 d'être sélectionnée pour le dernier catalogue printemps-été des 3 Suisses. Un seul regret : la cellulose de pin blanc vient pour le moment des Etats-Unis, en attendant que la matière première puisse venir des forêts landaises, comme l’espère Sophie Young, fondatrice de g=9.8.