L’association écologiste WWF invite tous les parents d’élèves à se mobiliser, d’abord en signant et en faisant signer à d’autres parents d’élèves la pétition en ligne "Oui au bio dans ma cantine", puis en allant rencontrer le maire de leur commune le 18 juin pour le convaincre de privilégier les produits issus de l’agriculture biologique dans chaque cantine scolaire. Au risque de "prêcher des convertis" (voir notre truc vert "faire ses courses alimentaires"), rappelons que le bio reste la seule agriculture exempte d'OGM et de produit chimique potentiellement nocif pour notre santé et celle de nos enfants (la naissance d’un enfant est d’ailleurs la première raison de conversion à l’agriculture biologique), directement via les éventuels résidus que l’on retrouve sur les produits, mais aussi indirectement car ces produits empoisonnent notre environnement. L’agriculture bio est aussi le mode de production qui respecte le plus les ressources naturelles, les sols et la biodiversité. Si elle est en plus fraîche, locale et de saison, l’alimentation bio est moins gourmande en énergie et limite les gaz à effet de serre pour la planète. Rappelons également que seuls les labels AB ou Agriculture biologique (fleur étoilée) garantissent les aliments issus d’agriculture biologique (voir notre guide des labels).
Soutenue par des personnalités comme David Servan-Schreiber ou Marc Veyrat, cette campagne prolonge les efforts du WWF pour sensibiliser le grand public à ces enjeux – puisque l’ONG avait déjà soutenu et médiatisé le documentaire de Jean-Paul Jaud "Nos enfants nous accuseront" qui dénonce l'empoisonnement des campagnes par la chimie agricole et les dégâts qu'elle occasionne sur la santé publique, notamment celle des enfants. A ceux qui craignent que les cantines bio ne soient hors de prix, les experts avancent qu’il est possible de réduire le coût du repas bio tout en respectant les recommandations nutritionnelles - en diminuant les quantités de viande rouge, en augmentant les quantités de légumineuses (qui sont de bonnes sources de protéines lorsque combinées aux céréales), en diminuant la part des plats cuisinés et autres produits industriels, voire enfin en diminuant le nombre de composants d’un repas (par exemple yaourt ou fruit).