Plusieurs études le prouvent : boire quotidiennement des sodas entraîne des risques accrus d’obésité, de maladies cardiovasculaires et de diabète. Ce dernier touche plus de 3 millions de personnes en France dont 90% sont atteintes du diabète de type 2. Du coup, la tentation est forte chez les consommateurs soucieux de leur santé de se tourner vers les sodas "light" comme la solution miracle… Solution qui tombe à l’eau (sucrée) avec une étude de l’Inserm (l’Institut national de la santé et de la recherche médicale) tout juste parue et portant sur 66 000 femmes. Les chercheurs ont constaté que le risque de diabète était en réalité supérieur avec les boissons "light" qu’avec les versions classiques. Comparées aux femmes qui ne consomment que de l’eau ou des jus de fruits, celles qui boivent 1,5 litre de soda sucré par semaine ont moitié plus de risques de déclarer un diabète à terme. Pour la même quantité de boisson aux édulcorants, elles ont 2,3 fois plus de risques. Naturellement, les quantités ingérées aggravent le risque de développer un diabète avec les boissons "light", qui est de 15% supérieur (aux sodas sucrés classiques) pour une consommation de 0,5 L/semaine et passe à 59% de plus pour 1,5 L/semaine.
Comment cela se peut-il ? L’hypothèse soulevée est que l’aspartame semble induire une augmentation de la glycémie (taux de sucre dans le sang) comparable à celle induite par le sucre. Et pour savoir si le risque est essentiellement associé aux boissons "light", les chercheurs se sont également intéressés aux effets sur l’organisme des jus de fruits 100% pressés - mais dans leur étude, aucune association avec le risque de diabète n’a été constatée. Des tests supplémentaires sur les effets des boissons sucrées "light" sont nécessaires pour vérifier ces résultats qui sembleraient dire que le goût sucré des édulcorants trompe le corps au point que celui-ci réagit comme s'il était en présence de sucre.
Pour en savoir plus, consultez la fiche-produit Sodas.