Plomb, brome, chlore, mercure, cadmium… Ce cocktail Molotov est un véritable concentré de poison. Et c’est pourtant ce qu’on se colle à l’oreille chaque fois qu’on téléphone avec un mobile ! C’est le constat dressé par Ecology Center, une organisation américaine qui a littéralement désossé 35 téléphones pour soumettre leurs composants – processeur, écran, batterie, etc. – aux rayons X. Résultat : un mobile peut renfermer jusqu'à 40 éléments contenant des métaux lourds et des polluants organiques persistants. Pour autant, les constructeurs améliorent leurs pratiques et essayent de proposer des alternatives à ces métaux lourds à ces composants chimiques toxiques : Nokia, Samsung ou encore Sony Ericsson ont créé des téléphones qui suppriment les retardateurs de flamme bromés ou le PVC, par exemple. Pour limiter les dégâts, on peut opter pour le recyclage de son vieux téléphone portable. Car jeté en poubelle classique, ils finissent souvent dans des décharges à ciel ouvert ou incinérés, ce qui libère et décuple les substances chimiques, provoquant des maladies ou encore des déformations congénitales pour les populations avoisinantes, en Afrique ou en Asie la plupart du temps.
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