Décorer son habitat pour se sentir bien, se cocooner, se dorloter est devenu un vrai plaisir pour beaucoup de Français. Aujourd’hui, près de 73 % des femmes en France font de la décoration dans leur intérieur, et le marché de la décoration générerait plus de 6 milliards d’euros, soit 15 % du marché de l’équipement de la maison. Mais si la décoration intérieure trouve souvent en la nature une source d’inspiration, elle fait tout aussi souvent fi des pollutions et autres dégradations de son modèle ! Beaucoup de tissus d’ameublement contiennent des substances toxiques (composés perfluorés aux propriétés anti-tâches, notamment) et utilisent des matières issues de l’agriculture intensive, comme le coton. Est-il possible, dans ce contexte, de concilier décoration et écologie ? A cette question, la maison Lelièvre, éditeur de tissus d’ameublement, répond par l’affirmative – comme un nombre croissant d’autres marques (voir notre truc vert "meubles et décoration"). Crée en 1914 par Henri Lelièvre, le grand-père de l’actuel Président, cette maison cherche à se tourner vers l’avenir tout en défendant les traditions et un savoir-faire ancien (elle a par exemple repris la soierie lyonnaise Tassinari et Chatel, créée en 1680). Parmi ses nouvelles collections, Lelièvre propose ainsi cette saison une mini-gamme de tissus pour siège et rideaux, baptisée "Mat & Brillant ECO" et composée de 9 références en laines recyclées. L’idée de Lelièvre : donner une seconde vie aux tricots, déchets de coupe, restes de bonneterie et autres écharpes – qui sont détricotés, puis triés par composition et couleur pour former une nouvelle collection. Pour cette collection, Lelièvre a aussi réalisé des économies d’eau et d’énergies et n’a utilisé aucun produit chimique polluant. Une collection contemporaine et sobre aux tons neutres, une laine souple et douce – histoire de prouver qu’il est possible d’allier performance écologique et raffinement.