La Caisse d'Epargne a annoncé aujourd'hui le lancement de son étiquetage développement durable des produits d'épargne, qui s'inscrit dans son Programme d'engagement Bénéfices Futur, lancé il y a un an. Après le succès historique des étiquettes énergie sur l'électroménager (lancées en 1994) et le lancement récent de l'étiquetage carbone sur les produits alimentaires dans la grande distribution, notamment chez Leclerc et Casino en France ou Tesco en Angleterre, cet étiquetage est une première mondiale - à la fois parce qu'il concerne le domaine des services bancaires mais aussi parce qu'il porte sur trois différents critères complexes pourtant reflétés dans une étiquette assez simple : la sécurité financière pour le client, l'intégration des critères liés à la responsabilité sociale et environnementale dans la conception des produits, et enfin l'impact sur le climat renvoyant aux activités industrielles et commerciales financées par les banques avec l'argent des épargnants (les émissions de CO2 liées aux investissements varient considérablement, par exemple, selon que la banque finance des énergies fossiles ou au contraire le développement des énergies renouvelables, et selon la rigueur de la sélection des entreprises financées au sein d'un secteur donné).
Deux autres originalités fondent l'intérêt et le caractère innovant de ce projet : d'abord, la méthodologie de notation des produits a été élaborée et validée avec un panel d'experts et d'ONG (regroupant l'ADEME, l'organisation de consommateurs Testé Pour Vous, Les Amis de la Terre et WWF), animé par le cabinet spécialisé Utopies ; ensuite, la méthodologie est totalement publique et proposée en "open source", la Caisse d'Epargne invitant ses concurrents à l'utiliser et même à contribuer à son amélioration, dans le cadre d'une association qui sera créée très prochainement. Enfin, un rapport a été publié en même temps que l'annonce pour expliquer l'intérêt et le contenu de l'étiquetage Caisse d'Epargne.