Pour un très bon article paru dans Libération, notre collaboratrice Laure Noualhat est allée enquêter sur les clefs d’un réveillon écologiquement correct, « respectueux de la biodiversité, du climat, du bien-être des animaux et des convives ». Par chance, elle a croisé sur sa route une jeune chercheuse de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) qui nous fait au passage découvrir l’écotrophologie, la science des aspects physiologiques, sociaux, culturels, techniques et économiques de l’alimentation humaine - au sein de laquelle s’est développée une nouvelle discipline spécialisée sur l’écologie de l’alimentation.
Bilan des courses : d’abord, il est important de choisir ses priorités, entre la limitation des gaz à effet de serre, la préservation de la biodiversité, le bien-être animal ou la réduction des déchets... car il faut souvent faire des compromis ; ensuite, le champagne bio s’avère l’ingrédient écolo-chic par excellence puisque local, issu de la fermentation qui a un faible impact sur l’environnement, proposé dans des bouteilles de verre facilement recyclables et stockable à température ambiante ; les huîtres sont également idéales, et si vous voulez de la viande, malgré son intensité énergétique (culture de céréales-nourriture, chauffage et éclairage des étables, émissions de méthane des ruminants…), préférez le gibier, une viande rouge bio ou label rouge (plus respectueuses de l’environnement) ou une volaille également labellisée ; pour le menu et le dessert, pensez aux légumes de saison (courges et pâtissons) et aux châtaignes, un fruit local qui fait de délicieux gâteaux ou crèmes brûlées ; si vous ne pouvez pas vous passer des fruits exotiques pour le dessert, optez au moins pour ceux importés par bateau, biologiques dans l’idéal ; et pour boucler le tout, dénichez si possible des chocolats bio et issus du commerce équitable, qui apportent un peu de l'esprit de Noël aux producteurs du Sud…
Sur ce sujet, pensez aussi à consultez nos « trucs verts » sur Noël et les Fêtes de fin d’année.