Contrairement aux apparences, les fleurs ne sentent pas toujours la rose… si l’on se fie aux quantités de pesticides utilisées pour leur production. Pour mémoire, une fleur peut parcourir jusqu’à
3 000 km avant d’arriver dans un vase, de sorte que son empreinte olfactive est plus pétrochimique que naturelle ! Et souvent, quand elle est importée de loin, la fleur cache bien les conditions de travail peu reluisantes des ouvriers qui travaillent dans les plantations. Jusqu’à présent, les choses ont bougé mais assez lentement, et plutôt en dehors des grandes enseignes : depuis 2006, Ethiflora propose des fleurs labellisées Max Havelaar ; Fleurs de Cocagne a créé un réseau de jardins d’insertion spécialisés dans la production (locale) de ces végétaux d’ornementation. Mais c’est maintenant au tour du Groupe Monceau Fleurs le leader incontesté de la distribution florale en France avec 150 boutiques, de se lancer dans une démarche responsable notamment en développant sa gamme de fleurs locales (c’est-à-dire françaises !) et de fleurs portant un label social ou environnemental (MPS, Flo Cert, Rainforest Alliance…), en privilégiant les achats directs aux producteurs : le « direct producteur » représente désormais entre 40 et 50% du volume des achats des roses du Groupe contre à peine 10% il y a 3 ans.
Et pour aller encore un peu plus loin, le groupe vient de signer « la 1ère Charte d’engagement général volontaire des réseaux » avec 18 autres enseignes telles que Altermundi, SFR, L’Occitane, Nature & Découvertes… Cette charte, à l’initiative du Club Génération Responsable, doit permettre d’informer les consommateurs et de mettre en avant les produits écologiquement et socialement responsables.
Pour en savoir plus sur l’impact social et écologique des fleurs, consulter notre fiche-produit sur le sujet