L'industrie de la glisse, pourtant amie de la nature, n'est pas sans impact sur l'environnement (voir notre truc vert sur le sujet) et progressivement les marques-phares de ce marché s'engagent. C'est par exemple le cas de Rip Curl, créée en 1969 en Australie, et qui est aussi la plus ancienne marque de surf installée en France. Depuis 2006, la marque est aussi en partenariat avec WWF, aux côtés de laquelle elle a initié le projet “Coral Guard” pour soutenir les actions de l’association environnementale sur les récifs coralliens puis élaboré un cahier des charges pour réduire l'impact de ses événements “Surf & Music” en Europe (recyclage, achats éco-responsables, restauration bio, élimination du plastique jetable, toilettes sèches, impressions sur papier recyclé ou éco-certifié, compensation partielle des émissions de CO2, sensibilisation du public à l'environnement, etc.). Après un premier test l’an dernier sur deux modèles de tee-shirts en coton biologique vendus au profit du WWF, Rip Curl vient de sortir cet été une ligne complète Rip Curl Planet : ces produits sont faits à plus de 50% avec des matières écologiques comme le polyester recyclé (pour les bardshorts), le coton bio, le lin, le chanvre etc. La plupart des T-shirts portant le label Rip Curl Planet sont ainsi à 100% en coton bio. Une gamme de mountainwear technique pour l’hiver (vestes, pantalons, etc.) existe également, qui porte le label Rip Curl Planet quand au moins la couche externe est faite à plus de 50% de matières écologiques. Selon la marque, ces éco-produits devraient représenter 10% de la collection en 2008… Au-delà du surfwear, Rip Curl travaillerait également sur le recyclage de son produit historique, la combinaison iso- thermique en néoprène.