La pollution de l’air est un problème désormais bien connu au sein des grandes villes indiennes, faisant des ravages sur la santé des habitants. Parmi les 10 villes les plus polluées du monde, Mumbai et New Delhi arrivent respectivement à la 5e et 6e position, victimes de l’accumulation de déchets dans les rues ainsi que de l’augmentation exponentielle du nombre de véhicules. Plus de 1,3 millions de personnes décèdent chaque année en raison de la mauvaise qualité de l’air, conférant à New Delhi le triste statut de ville où l’air est le plus dangereux, devant Pékin et Le Caire. Afin d’offrir une solution à ce problème, l’entrepreneur et activiste indien Kamal Meattle, CEO du Paharpur Business Center (un compagnie offrant des bureaux et des salles de conférences à louer), a eu l’idée de reprendre une méthode vieille comme le monde : l’utilisation en masse de plantes pour purifier l’air ! La construction d’une serre de 400 plantes sur le toit de son entreprise, ainsi que la répartition de 800 autres plantes dans les étages du bâtiment, ont permis d’obtenir des résultats significatifs. Grâce à ce dispositif, le Paharpur Business Center a non seulement purifié son air, mais a aussi réalisé des économies de 10% sur ses factures énergétiques, tout en réduisant son impact environnemental en diminuant ses émissions carbone. Depuis 2013, Kamal Meattle a exporté son système de filtrage de l’air dans plus de 700 bâtiments de la ville, et devrait bientôt équiper les écoles et ambassades.
Rappelons que si le problème de la qualité de l’air atteint des niveaux dramatiques sur le continent asiatique en plein développement industriel, nos villes occidentales ne sont pas non plus à l’abri : que ce soit au bureau, dans les magasins ou dans les logements, l’air que nous respirons est 5 à 10 fois plus pollué que l’air extérieur ! Cette pollution est issue de plusieurs facteurs, émanant notamment des activités menées à l’intérieur (cuisson, bricolage, nettoyage…), ou bien des produits et objets déjà présents (décorations, tapis, meubles…), sans oublier la pollution électrique ou électromagnétique émanant des appareils électroniques. Afin d’évaluer la qualité de l’air de votre habitation, vous pouvez répondre au quizz « Mon air intérieur », réalisé par l’observatoire Mescoursespourlaplanète.com.